Discours pour la signature du contrat de ruralité
Céret le 9 décembre 2016
Monsieur le Ministre, de l’aménagement du territoire,
de la ruralité et des collectivités territoriales,
Madame la Présidente du Conseil Départemental
Monsieur le Préfet,
Mesdames et messieurs les représentants des corps constitués
Mesdames et messieurs les Conseillers Régionaux,
Mesdames, messieurs les Conseillers Départementaux,
Messieurs les Présidents de communautés de communes,
Madame et Messieurs les Maires
Mesdames et Messieurs les élus
Mesdames, messieurs,
Je vous adresse, tout d’abord à toutes et à tous des remerciements
chaleureux et reconnaissants pour votre présence
ce matin dans cette salle de l’Union, qui porte si bien son nom.
Afin d’adapter l’action de l’État aux enjeux locaux
et aux spécificités de chaque territoire,
le Gouvernement a souhaité apporter une réponse adaptée
aux besoins et aux projets des élus par la mise en œuvre
des « contrats de ruralité ».
Le 3 octobre dernier, Monsieur le Ministre,
je vous adressais un courrier vous invitant à venir à Céret.
En effet les quatre intercommunalités qui composent
le territoire du Pays Pyrénées-Méditerranée dans notre
département des Pyrénées-Orientales ont décidé
de participer à cette démarche contractuelle de l’Etat.
Le parlementaire que je suis est d’abord fier
d’appartenir à une majorité parlementaire soutenant
un gouvernement qui aide les territoires ruraux.
La ruralité, ce n’est pas un concept.
Ce sont des réalités vécues par nombre de nos concitoyens.
Plus de 27, millions d’entre eux vivent dans les campagnes de ce pays,
parfois éloignées des grands axes de communication comme ici.
Vous êtes d’ailleurs, monsieur le ministre
dans la circonscription de France Métropolitaine
la plus éloignée de Paris.
Plus de 100Â 000 personnes vivent sur ce territoire,
à la fois péri-urbain, rural, parfois hyper rural
comme dirait notre collègue et ami commun
Alain Bertrand, sénateur de la Lozère
Avec ses forces et ses faiblesses ce territoire vit, invente, innove
chaque jour comme vous avez pu le constater par vous-même
à Diam bouchage au début de votre visite
ou à l’occasion de la présentation faite à l’instant
par les dirigeants de la société Ecocup.
« Vivre et travailler au pays » disait un vieux slogan des années 70.
Je crois qu’il résume bien les défis qui sont les nôtres.
C’est ensemble que nous devons les relever.
La démarche de partenariat voulue par l’Etat
est sans conteste la voie d’avenir pour répondre aux besoins des
habitants, de cette France des « sous-préfectures »
comme aime l’appeler Raymond Depardon.
Aussi créer des maisons de santé à Cerbère
ou dans le haut Vallespir
a du sens pour ceux qui y vivent.
Aussi redynamiser un centre-ville comme à Thuir
a du sens pour ce qui y vivent.
Aussi créer un Hôtel d’entreprises dans le Vallespir
a du sens pour ce qui y vivent.
La signature de ce contrat est donc un moment important.
Elle est une véritable cérémonie Républicaine
qui met en œuvre nos valeurs communes,
non pas pour les commémorer, quoique…
mais pour les projeter vers l’avenir,
dont nous avons le devoir qu’il soit meilleur
pour les habitants de ce territoire.
La République, ce sont des symboles,
La République ce sont aussi des engagements écrits sur le
fronton de nos mairies et de nos bâtiments publics.
Egalité, celui du milieu, symbolise à mon sens le mieux
l’esprit de cette nouvelle politique rurale,
dans laquelle nous nous engageons
en signant aujourd’hui ce contrat avec l’Etat,
mais aussi le Département et la Région
qui ici ont, su répondre présents (ce qui n’est pas le cas partout).
Nous sommes un territoire habitué à travailler ensemble.
Par exemple nos quatre intercommunalités
ont travaillé sous l’égide du Pays,
dont je salue le Président et l’équipe,
pour être reconnu par le Ministère de l’Environnement
« Territoire à Energie Positive pour la Croissance verte ».
J’étais d’ailleurs à Paris ce mardi pour la signature
des conventions d’appui financier.
Là encore l’Etat a su répondre présent.
Comme avait su le faire Manuel Valls quand
il était venu à Céret inaugurer et conforter la Sous-Préfecture.
De même, Monsieur le Ministre, nous avons ici
un Département pour qui la solidarité territoriale
n’est pas un vain mot. Un grand frère en quelque sorte,
comme disait Christian Bourquin.
Enfin nous avons une Présidente de région,
attentive et à l’écoute de ce territoire,
qu’elle connait très bien et depuis très longtemps.
Je conclurai par une invitation.
Une invitation au travail sur les projets à mettre en œuvre
pour poursuivre et approfondir ce contrat cadre.
Une invitation à un beau labeur, celui de projets ambitieux
Une invitation aussi à l’effort soutenu
de tous les partenaires signataires,
pour permettre la réalisation de l’ensemble des projets
figurant dans le contrat que nous signerons dans quelques instants.
N’oublions pas que « chaque jour est utile, chaque jour compte »
comme l’a rappelé, notre premier ministre avant-hier.
Ce contrat marque une volonté et nous montre la direction
François Mitterrand nous aurait dit à cet instant :
« là où il y a la volonté il y a un chemin »
Cheminons ensemble et nous ferons le chemin,
Vive la République ! et vive la France !