L’avez-vous remarqué : depuis la mi-confinement, il ne se passe pratiquement pas un jour sans qu’une corporation, en aucun lien plus ou moins direct avec les personnels soignants, ne s’invite dans les médias, avec la complicité attendrissante des journalistes, pour réclamer son dû !

Son “dû” ? Une prime pour avoir à sa manière contribué à lutter contre la propagation du coronavirus (COVID-19). On croit rêver. Le problème : c’est qu’on rêêêve ! Car bien souvent il s’agit de métiers, de professions, qui n’ont même pas besoin de gants pour continuer d’occuper leur emploi, d’exercer leur “bizness”. A ce rythme-là, faudra bientôt indemniser les dealers de tous poils et de toutes substances, sous prétexte que la sécurité n’est plus assurée dans les cages d’escalier de certaines de nos cités…

Par les temps qui courent, certains syndicats et partis politiques se sont lancés dans une surenchère démagogique certes, mais surtout dangereuse.

Ces gens-là oublient, bien souvent, d’abord qu’ils sont payés pour travailler… et qu’ensuite, au final, à la sortie, tout ce qu’aura distribué ce Gouvernement sera remboursé avec l’impôt des contribuables, dans deux-trois ans. Macron et les siens ne seront peut-être plus à l’Elysée-Matignon, et ce sont leurs successeurs qui devront certainement assumer. Il sera alors très intéressant de comparer l’action de nos gouvernants de demain avec leur discours d’aujourd’hui. A ce moment-là, les fourches caudines risquent d’être de retour !

En attendant de voir, il serait quand même juste d’octroyer une prime à toutes les Françaises et à tous les Français qui ont respecté à la lettre – d’autant plus que le facteur ne sonne plus, pas même une fois ! – sans broncher et sans tousser, le confinement et ce en ayant eu le courage de rester chez eux, (bien) cloîtrés, emprisonnés… Comme ça, au moins, tout le monde sera servi ! Pas de jaloux.

 

La Rédaction de ouillade.eu