Le vote du budget, dans une commune, est toujours un moment important. Il conditionne la vie de cette dernière pour toute l’année. Les investissements, le fonctionnement, la vie de tous les jours de la population, du plus âgé d’entre nous, à celui qui émerge dans la vie.

C’est le percepteur, M. SOLA, qui était à la tâche. Réunion un peu fourre-tout dirons-nous, car, de l’approbation du compte de gestion 2015, nous sommes passés aux questions diverses dans un temps relativement court : une heure et quarante cinq minutes.

Le budget 2015

Nous n’oserons pas donner des chiffres, car nous craignons des erreurs. La salle de réunion a toujours une très mauvaise acoustique et reste peu accueillante pour le public. Nous retenons cependant une chose relative au compte de gestion pour 2015 : il est question d’un excédent de plus de 1 877 000 €uros dans les investissements.

 

La question est posée : est-ce que cela viendrait de la situation ou des emprunts auraient été contractés et pas encore utilisés ? Ce qui revient à dire, que nous payons des intérêts sur des sommes qui sont immobilisées ? En règle générale, l’immobilisation de capitaux coûte cher.

Les taux d’imposition

Ils restent inchangés pour 2016. Ainsi, la taxe d’habitation, celles du foncier bâti et non bâti, ne verront pas d’augmentations.
En revanche, la taxe inhérente aux ordures ménagères, dont la compétence appartient à la Communauté urbaine Perpignan Méditerranée Métropole, passera de 17 % à 16,5 %. Donc, une diminution de 0,5 %. Pour arriver à ce résultat, les tournées de ramassages ont été diminuées.

Comme devait le dire le maire, Roger FERRER (PCF) « aucune plainte n’est venue signaler un mécontentement quelconque ». Tout est donc pour le mieux dans le meilleur des mondes… Mis à part qu’il reste à démontrer, chiffres à l’appui, que la diminution des passages de ramassage des ordures, correspond à la baisse des 0,5 % et de savoir, si cela est le cas, où ces sommes ont-elles été affectées ?

 

Toujours pour le budget primitif 2016.
Les exonérations dont bénéficient les personnes âgées et à faible revenu, ne seront pas compensées par l’État dans le budget des communes. Il semblerait que deux courants soient en présence au sein de la majorité municipale sur ce sujet : ceux qui pensent qu’il serait utile de faire connaître le mécontentement des élus ; ceux qui souhaitent rester dans l’expectative (…).

Les questions diverses

Au nombre de trois, elles ont permis à Tony LOPEZ, de faire entendre sa voix. C’est donc comme technicien à la Communauté de communes et dans le même temps élu, qu’il devait apporter, avec la compétence qui le caractérise dans son emploi salarié, les explications sur divers sujets. Celui du nettoyage du réservoir du château d’eau, de l’entretien de la station d’épuration. Il devait en outre faire une proposition qui nous paraît intéressante et que nous retenons comme acquise : celle d’organiser une visite commentée des élus et de la population sur ces sites importants pour la vie du village.
La dernière question devait porter sur l’aménagement de la ZAC de « l’Agouille », pour le bien-être des enfants avec des espaces ludiques et celui des citoyens concernés, avec des bancs publics, etc. Nous pouvons comprendre qu’il est nécessaire que tous les gros travaux soient achevés pour entrer de plain pied dans ces considérations… Mais la réponse inattendue devait arriver venant du premier magistrat : « Aucune demande n’a été relevée émanant de la population concernée ».

 

Deux questions apparaissent après cette réponse.
Faut-il appartenir à la majorité municipale pour que les demandes formulées par les habitants soient prises en compte ? Les élus de l’opposition ne font-ils pas partie intégrante du Conseil municipal… Les citoyens doivent-ils organiser des pétitions pour être entendus ? C’est peut-être ce qui est fortement souhaité…
D’évidence, nous sommes là bien loin des paroles prononcées par Jean VILA (PCF), porte parole du « Groupe de progrès » à la Communauté urbaine Perpignan Méditerranée Métropole et dont le maire d’Estagel est membre. Les propos du maire de Cabestany exprimaient l’idée “qu’il est bon de considérer la diversité des points de vue comme une richesse et non comme un handicap”…
Quand, pourrons-nous féliciter de voir la situation évoluer dans ce sens ?

Joseph JOURDA