On ne l’a appris qu’aujourd’hui (Jeudi 9 février 2023) : Alain Ferrand, maire du Barcarès, ainsi que Maxime Ferrand (aucun lien familial avec le Premier magistrat), directeur du festival Electrobeach (l’EMF), Michel Sitja, Directeur Général de la Ville et Patricia Destaville, Directrice des Ressources Humaines (DRH) de la commune du Barcarès, ont été convoqués lundi dernier à Montpellier, pour s’expliquer devant la Police Judiciaire (PJ) à propos d’une délibération prise en conseil municipal…

 

Décidément, la commune du Barcarès n’en finit plus d’être sous les projecteurs de l’actualité, même lorsque les candélabres sont éteints !

Certes, les raisons ne sont pas que judiciaires, concédons le, mais la Municipalité semble aux yeux du grand public abonnée aux guichets de la Police, tant ses convocations sont récurrentes… A ce rythme-là, et sur ce thème-là, Le Barcarès va vite faire une entrée fracassante dans le livre Guinness des records, en tête d’une page peu glorieuse.

D’ailleurs, à ce sujet, un internaute-petit-plaisantin avait suggéré que la mairie ouvre une annexe à la PJ “afin de limiter de coûteux frais de déplacement” pour les contribuables barcarésiens, sachant par ailleurs que “lors d’une garde à vue les frais d’hébergement et de nourriture sont à la charge de l’Etat”.

Trêve de plaisanterie, plus sérieusement, grosso-modo c’est à la suite d’une décision officialisant et contractualisant la “rémunération” suite à “l’embauche” du directeur de l’EMF es-qualité “d’agent municipal”… que le lièvre aurait été soulevé par les enquêteurs*.

Si les deux Ferrand ont été remis en liberté qu’au bout de quarante huit heures, les deux autres personnes – Michel Sitja et Patricia Destaville – ont pu regagner leurs domiciles rapidement, à peine après quelques heures d’audition, rien n’étant retenu contre elles selon nos sources.

A suivre…

 

L.M.

*La séance du conseil municipal concernée est celle du 18 mars 2022. Il faut savoir que ce dossier avait été présenté aux élus une première fois le 18 février 2022, mais que lors de ce passage en conseil municipal le 1er adjoint, Frédéric Aloy (maire-adjoint délégué à l’Urbanisme et à l’Habitat), l’avait ajourné.