Farid Mellal, responsable départemental des Jeunes communistes’66 communique :
– “Malgré de nombreuses promesses et déclarations en faveur des jeunes des derniers gouvernements en date, il n’existe aucune politique de la jeunesse ambitieuse et cohérente. On se contente de mesurettes, telles que le RSA jeunes, des contrats jeunes revisités en contrats d’avenir censé palier la précarité sociale, écobomique, dont souffre une grande partie des jeunes en France. Des Assises de la jeunesse organisées dans le département où la “parlotte” a remplacé la prise de véritables décisions politiques.
Les inégalités sociales sont un marqueur criant de la “mauvaise santé” de notre génération. Un chiffre récent a montré que 23% des jeunes de France sont pauvres dans le pays qui est  la 5ème puissance au monde.
Chiffre atteignant des sommets dans notre département. Un gouffre est en train de se creuser entre les jeunes et une classe politique qui les a abandonnés. Le décalage entre la vision politique actuelle du traitement des problèmes d’intégration des jeunes dans notre société et l’espérance ou la crainte des jeunes pour leur avenir entraîne une perte de confiance envers l’ensemble de la classe politique.
Les dernières élections régionales, puis cantonales sont venues confirmer la montée de l’abstention chez les 18-25 ans, atteignant des records (75% aux élections cantonales).
Il ne faut pas croire que les jeunes sont de moins en moins politisés ! Ils trouvent simplement de plus en plus de difficultés à formaliser leur expression politique, à trouver des espaces pour pouvoir être eux-même acteurs politiques.
Le mouvement départemental des Jeunes communistes’66 appelle l’ensemble de la classe politique du département à faire de la jeunesse une réelle préoccupation politique et à intégrer pleinement dans leurs prochaines listes municipales la composante jeunesse, diversité à l’image de notre société actuelle”.