Jordi Vera, secrétaire départemental du CdC – affilié au sud des Pyrénées avec le puissant parti CiU d’Artur Mas aux commandes de la Generalitat de Catalunya à Barcelone – et conseiller municipal d’opposition de la Ville de Perpignan, n’a pas été très bavard, depuis la signature, lundi en huit, au Soler, d’un protocole d’accords avec le sénateur-maire de Le Soler et président du comité départemental UMP’66, François Calvet, portant sur un rapprochement entre le CdC et l’UMP’66 dans la perspective, entre autre, des futures élections municipales françaises (2014).

A un journaliste qui tentait de le faire réagir sur cet accord et les commentaires qu’il a entraîné dans l’équipe municipale perpignanaise de Jean-Marc Pujol (UMP), dont nombre d’élus pourtant estampillés UMP y sont hostiles, Jordi Vera a simplement lâché : “Je ne réponds jamais à ce type de commentaires… Cela ne m’intéresse pas. Mais ce n’est pas la tramontant à laquelle se réfèrent certains du côté de la rue Parratille qui est en train de souffler, ça va être un “ty-fon” comme disent les Indochinois !… Ceux qui nous accusent d’avoir voulu mettre le feu au sein du conseil municipal de la Ville de Perpignan, doivent savoir qu’avant cet accord il y avait déjà de l’essence partout !… En tous cas, la seule chose qui m’intéresse dans cet acte, dans ce rapprochement, c’est que nous sommes en train de vivre des moments passionnants, pour nous en tout cas au CdC, avec un Etat qui se dessine au sud et la reconnaissance et le respect qui prennent enfin forme au nord de la Catalogne. Nous allons assister à un changement géopolitique sans précédents sur notre frontière”.