Député de la 2ème circonscription des P-O, maire de Saint-Laurent-de-la-Salanque et vice-président de l’Agglo PMCA, le docteur Fernand Siré (UMP), communique :
– “Alors que le budget 2013 va prochainement être examiné à l’Assemblée nationale, j’ai souhaité dénoncer certaines contre-vérités du Gouvernement Ayrault à ce sujet.
Il est faux de dire comme le martèle le Premier ministre que “9 Français sur 10 ne supporteront pas de hausse d’impôts en 2013”. Alors que 13 des 17 millions de foyers fiscaux, soient 2 ménages sur 3, paieront plus !
D’une part, les classes moyennes pâtiront notamment de la suppression de l’exonération fiscale des heures supplémentaires, de la suppression de l’exonération de cotisations salariales sur les heures supplémentaires, de l’abaissement du plafond du quotient familial…
D’autre part, 2,1 millions d’artisans, de commerçants et professions libérales verront leurs cotisations progresser de plus de 1 milliard d’euros.
Les retraités ne seront pas oubliés par cette politique d’austérité puisqu’ils seront assujettis à une nouvelle taxe “solidarité autonomie”. Cette taxe, qui devrait concerner 7 millions de séniors, conduira inéluctablement à une baisse de leur pouvoir d’achat.
Quand à la hausse des prix du tabac, on peut craindre qu’elle entraîne l’augmentation d’une économie souterraine qui menace nos régions frontalières.
Par ailleurs, les prélèvements prévus sur les entreprises sont d’une ampleur sans précédent (10 milliard d’euros !). Le durcissement de la fiscalité pesant sur les grandes entreprises pèsera sur leurs fournisseurs, sous-traitants et prestataires de service qui sont en majorité des PME ert ETI.
La fiscalité pesant sur le capital devenant de plus en plus élevée que celle pesant sur le travail, des risques de délocalisation des capitaux à l’étranger sont à craindre.
Alors que le PLF prévoit la barémisation des plues-values de cessions de titres de sociétés relevant de l’IS, toute personne ayant créé son entreprise sous forme de société sera donc fortement pénalisée en cas de cession. Une telle réforme, d’une gravité sans nom, constituera un obstacle à la création d’entreprise dès lors que l’entrepreneur sera fortement pénaliser lors de la cession des titres de la société qu’il a créée.
Aussi, j’ai décidé d’interpeller le Gouvernement sur les conséquences qu’entraînerait ce budget qui serait véritablement contre-productif pour nos entreprises, entraînant la délocalisation de nos capitaux qui affaiblirait le pouvoir d’achat des classes moyennes”.