La CGPME’66 a eu l’idée, dans le cadre de la campagne des élections législatives qui auront lieu les 10 et 17 juin prochains, d’organiser une série de petits-déjeuners dans les quatre circonscriptions électorales des Pyrénées-Orientales, pour y réunir l’ensemble des candidats afin que chacun d’entre eux confronte son programme… et ses idées !

Demain matin, à 8h, au domaine de Nidolère, près de Tresserre, chez Martine et Pierre Escudié, ce sont les candidats de la 4ème circonscription qui sont invités à débattre : Mme Jacqueline Irles (UMP), députée sortante et candidate à sa propre succession, maire de Villeneuve-de-la-Raho et vice-présidente de l’Agglo PMCA (Perpignan-Méditerranée Communauté d’Agglomération) et Nicolas Garcia, secrétaire départemental du PCF, maire d’Elne, candidat du Front de Gauche (FdG), mais également Jean-Michel Serve, candidat de Debout La République!, ont déjà donné leur accord pour y participer.

C’est la présidente de la CGPME’66, Me Myriam Subiros-Réyès, qui anime les débats, entourés à chaque fois de personnalités locales, telles que Me Brigitte de Sars.

Cette dernière confirme “l’excellence de ces rencontres, elles permettent de se forger une véritable opinion, notamment sur la personnalité des candidats. Parfois, on découvre des personnalités aux idées bien trempées, aux ambitions constructives, loin de certaines caricatures dressées par certains médias”. Me Brigitte de Sars confie avoir été agréablement surprise lors de ces débats par les propositions avancées et défendues par Daniel Mach, Louis Aliot, Jean Castex et Fernand Siré. Tous les quatre, à leur manière certes, ont exprimé des positions sur les perspectives d’avenir de notre département, loin d’être inintéressantes. Personnellement, je suis à chaque fois très agréablement surprise par le contenu des opinions exprimées lors de ces débats”.

Enfin, interrogée sur l’absence de la candidate perpignanaise du MRC, Atika El Bourimi, lors du débat qui a concerné la 1ère circonscription des P-O, Me Brigitte de Sars répond : “A chaque fois, tous les candidats sont invités. Sans exception ! Ensuite, ils viennent ou ils ne viennent pas, cela dépend entièrement et uniquement de leur choix. Pour l’exemple que vous évoquez, c’est que tout simplement nous n’avons pas pû joindre la candidate. Ne cherchez pas ailleurs une raison pour ouvrir la voix à une quelconque polémique. Je vous dis la stricte vérité. Il faut savoir que la Préfecture n’a pas le droit de donner les coordonnées des candidat(e)s. Nous devons donc à chaque fois travailler sur notre listing, à partir d’informations recueillies auprès de nos adhérents et de sources médiatiques, mais je l’avoue ce n’est jamais ni facile ni évident. Du coup, il peut arriver que nous oublions certains candidats. Ce fut le cas avec Mme El Bourimi, je suis la première à le regretter, mais il n’y a aucune mauvaise foi de la part de la CGPME’66 dans cet oubli”.