Pour certains observateurs locaux de la politique, le fait que la Commission nationale des élections (CNE) de l’UMP ne se soit pas prononcée, mardi dernier, sur l’attribution d’une investiture sur la 2ème circonscription des Pyrénées-Orientales – cantons entr’autres de Canet-en-Roussillon, Côte Radieuse, Rivesaltes, Saint-Laurent de la Salanque, Perpignan I… – pourrait signifier que cette circonscription soit réservée dans le cadre d’accords nationaux entre l’UMP, de Jean-François Copé, et le Parti radical, de Jean-Louis Borloo…

Du coup, l’on reparle encore et encore de possibles et même probables tractations en coulisses avec un certain Jean-Paul Alduy (Parti radical), président de Perpignan-Méditerranée Communauté d’Agglomération et 1er adjoint de la Ville de Perpignan, et qui, à bientôt 70 ans (au moment de la présidentielle, le 7 mai plus précisément), continue de s’activer pour imposer son rôle.

La question est de savoir aujourd’hui : Jean-Paul Alduy sera-t-il incontournable, sur cette 2ème circonscription des P-O lors des prochaines élections législatives, pour lui ou pour une autre stratégie ?

Car dans les arcanes de la fédération locale du Parti radical des P-O il serait de plus en plus question d’un “ticket électoral” avec Mme Mauricette Fabre (conseillère générale du canton de la Côte Radieuse), avec Dominique Schemla (conseiller municipal de Perpignan et conseiller communautaire de l’agglo PMCA)… voire même du jeune David Bret (conseiller municipal de Canet-en-Roussillon et conseiller communautaire de l’agglo PMCA).

Une certitude, si c’est bien le Parti radical qui décroche au final l’investiture sur cette 2ème circonscription, c’est à l’intérieur de ce quatuor que sera pioché le nom du candidat, vous verrez… Début de réponse très prochainement, vraisemblablement samedi prochain, lors du Conseil national de l’UMP qui se tiendra à Paris et qui concernera justement l’officialisation des investitures pour les législatives de juin 2012.