Louis Aliot (FN), conseiller régional, avocat inscrit au barreau des Pyrénées-Orientales, ne décolère pas contre le maire de Perpignan, Jean-Marc Pujol (UMP), à la suite de propos qu’aurait tenu ce dernier le lundi 16 janvier 2012, lors d’un déjeuner de presse…
Sur son blog, et sous le titre “Honte au maire UMP de Perpignan !”, Louis Aliot fustige : “Le Centre de documentation des Français d’Algérie est une initiative que nous soutenons et qui est évidemment politique, contrairement à ce que raconte monsieur Pujol, maire UMP de Perpignan. C’est même une initiative très politique au moment où l’Algérie met en accusation toutes les semaines la France et où nous allons commémorer le cinquantenaire de l’exode des pieds-noirs, des disparus et du massacre des Harkis.
Contrairement à ce qui est dit dans un article paru le mardi 17 janvier 2012 dans la presse locale, nous n’avons pas pour habitude de nous inviter dans des cérémonies auxquelles nous ne sommes pas invités. Bien qu’élu des Pyrénées-Orientales, et fils de rapatriée, je ne trouverais pourtant pas anormal de l’être avec mes amis.
En plus de cet ostracisme, le maire UMP de Perpignan a cru faire de l’esprit en comparant scandaleusement l’éventuelle présence de Marine Le Pen avec celle du dictateur algérien Bouteflika. Il préfère sûrement la présence des élus proches de Sarkozy, le président du discours de Toulon et des promesses trahies !
Faut-il rappeler aux rapatriés de notre département le rapprochement initié par le maire de Perpignan avec les autorités FLN de Mostaganem ?
La mémoire des Français d’Algérie n’appartient à personne, pas plus au maire de Perpignan qu’à d’autres, mais et je sais qu’ils le savent, le FN et les Le Pen n’ont jamais manqué aux Pieds-Noirs et aux Harkis”.