Et si Jean-Paul Alduy, UMP, président de l’Agglo PMCA (Perpignan Méditerranée Communauté d’Agglomération), ancien maire de Perpignan (1993-2009), sénateur sortant, ne se représentait pas à sa propre succession lors des sénatoriales de septembre 2011 ?
La question est posée. Et elle ne l’est pas, posée, sous la forme d’une boutade.
Jeudi 13 janvier 2011, en arrivant juste un peu avant 19h sur le parking de la salle des fêtes de Sorède, où il était attendu pour la traditionnelle cérémonie de voeux du maire – Yves Porteix, MoDem – à la population, à une poignée de journalistes qui l’interpellaient au sujet des prochaines élections sénatoriales, Jean-Paul Alduy, du haut de ses presque et insoupçonnés 70 ans (il est né le 7 mai 1942 à Lyon) – ceci expliquerait-il cela ? – a lâché le plus sérieusement du monde : “Vous me demandez si je suis candidat ? Je vous réponds que ma décision n’est pas encore prise. Très franchement, je ne sais pas encore ce que je vais faire. Certes, je fais mon boulot de sénateur, je travaille sur le terrain, mais je n’ai pas encore décidé de la suite. Vous n’avez pas l’air de me croire ? Pourtant, et vous le savez, car je vous l’ai prouvé à plusieurs reprises, je suis encore capable de vous étonner ! Je n’ai pas dit mon dernier mot. Je vous ai déjà réservé des surprises de taille dans le passé, non ? En avançant dans la vie, quel que soit le rythme, choisi ou imposé, il y a toujours des moments à privilégier, des occasions qui se présentent… Et que l’on doit saisir dans l’instantané”.
Puis dans son costume printanier de couleur claire, sourire aux lèvres comme à l’accoutumée, Jean-Paul (Alduy) a littéralement bondi pour rejoindre sur la tribune de la salle des fêtes de Sorède : Yves (Porteix), Francis (Manent), Guy (Ilary), Louis (Caseilles), Pierre (Aylagas), Antoine (André) et, décidément inséparables en cette période de voeux, Jacqueline (Irles).