Me Rodophe Bosselut chez le journaliste Pascal Praud (Capture d’écran CNews – Lundi 4 septembre 2023, 9H – 10H).
Depuis quelques jours, depuis plus précisément le non-lieu prononcé par la justice contre les gendarmes – sept ans après la mort accidentelle d’Adama Traoré, 24 ans, à Beaumont-sur-Oise (Val-d’Oise) dans le cadre de son interpellation -, Me Rodolphe Bosselut est l’invité de nombreux médias : “aucune trace de violences ayant contribué au décès d’Amada Traoré n’a été notée lors des autopsies et des expertises de synthèses”, ont conclu les magistrats qui ont également estimé “Que le dossier ne permet pas d’établir de manière certaine que les gendarmes interpellateurs étaient en mesure, dans le temps qui leur était imparti, de percevoir l’état d’hypoxie dans lequel se trouvait Adama Traoré, et en conséquence, d’adapter les techniques utilisées pour l’interpeller”.
–“Dans ce dossier, il n’y a aucune violence et donc la décision rendue est une décision logique”, s’est félicité sur France Info Rodolphe Bosselut, l’un des avocats des trois gendarmes. “C’est une satisfaction que la justice, après sept ans, ait décidé (…) de dire qu’il n’y a rien contre eux”, a-t-il ajouté, toujours sur France Info.
Inscrit au barreau de Paris depuis 1990, Rodolphe Bosselut, 58 ans, est natif des P-O. Son père, pharmacien, a été maire de Font-Romeu-Odeillo-Via, en Cerdagne, de 1989 à 2008 (trois mandats).