Dans un sms envoyé ce mercredi 16 février 2011, à tous les militants de la fédération départementale du Parti Radical des Pyrénées-Orientales, le président “démissionné” Fabrice Villard – ancien adjoint au maire UMP de Perpignan, Jean-Paul Alduy, dont il fut également le Directeur de cabinet à l’Agglo PMCA (Perpignan Méfditerranée Communauté d’Agglomération… – explique les raisons de son retrait du mouvement…
– “Cher(e)s ami(e)s, je ne présenterai pas ma candidature à la présidence du PR. Pendant près de huit ans, aux côtés de Marcel Zidani (ndlr. Conseiller municipal délégué de la Ville de Perpignan qui assure l’intérim de la présidence), j’ai reconstruit, animé, développé et dirigé cette formation politique, sans d’ailleurs en être le président. Pour moi, le plus important ce n’est pas le titre, mais la sincérité de mon engagement et de notre relation. A mes yeux, l’amitié, c’est bien plus qu’un parfum, une fragance qui s’évapore au fil du temps… Je reste adhérent et je vous invite à participer activement à l’assemblée générale. Merci encore pour vos messages de soutiens et d’encouragements, et quoi qu’il en soit nous aurons l’occasion de nous retrouver pour d’autres échéances électorales bien plus importantes. Amicalement”. Fabrice Villard.
Il n’aura échappé à personne que l’utilisation de l’expression “un parfum d’amitié” est sortie du répertoire favori de Jean-Paul Alduy, sénateur-président UMP de PMCA, auteur pour la première fois de ce slogan électoral en 1992, lorsqu’il s’est présenté aux cantonales sur… le Haut-Vernet (Perpignan I). Et qu’il a été élu (le 29 mars 1992). Puis, le même slogan a été recyclé, avec succès, dans le programme de Perpignan-Oxygène pour la municipale partielle de 1993 (c’est cette année-là que Jean-Paul Alduy a succédé à son père, Paul Alduy, en tant que maire de Perpignan à la sensibilité UDF). Aujourd’hui, depuis la municipale partielle de 2009 plus précisément (après la fraude électorale à la chaussette…), Jean-Paul Alduy et Fabrice Villard sont fâchés.
Quand Fabrice Villard dit, à la fin de son sms, en quelque sorte, “se réserver pour d’autres échéances électorales bien plus importantes”… On peut légitimement penser que celui-ci a dans le viseur les élections municipales de 2014, à Perpignan bien sûr, sur un air de revanche très attendu. Même si, avant, les étapes électorales sur le calendrier sont légion : cantonales le mois prochain, sénatoriales en septembre 2011, présidentielle et législatives en 2012.
Enfin, c’est demain jeudi 17 février 2011, à Midi, au plus tard, que les candidats à la présidence du Parti Radical dans les P-O, doivent se faire connaître.
A ce jour, seulement deux candidatures ont été déposées auprès de Marcel Zidani : celle de Nathalie Beaufils, adjointe de la Ville de Perpignan, et celle de Jean-Marc Palma. A toutes fins utiles : la première serait proche de Jean-Pauil Alduy, le second de Fabrice Villard… On n’en a pas fini !