Le 15 février dernier, ouillade.eu a fait paraître en ligne, dans ces mêmes colonnes, un article ayant pour titre : « En réunion d’Agglo ce matin, Fernand Siré pousse un grand coup de gueule contre un directeur de service… lequel a claqué la porte en hurlant ! »…
Dans l’entourage de Jean-Paul Alduy (UDI), président de l’agglo PMCA (Perpignan Méditerranée Communauté d’Agglomération) et 1er adjoint de la Ville de Perpignan, on tient à apporter les précisions suivantes :
– “En effet, auparavant il y avait eu un incident entre le maire de Cabestany, Jean Vila (PCF/ FdG), et un fonctionnaire territorial de PMCA, dépendant directement du directeur de service cité dans l’article.
Dès son arrivée à l’Hôtel d’Agglomération, et après avoir indiqué fortement son mécontentement par rapport à l’aire des gens du voyage (AGV) de Cabestany, Jean Vila a indiqué à l’agent de PMCA en charge de ces questions, qu’il – nous citons : « avait transformé l’aire de Cabestany en camp de concentration ».
Cette sortie de Jean Vila a été faite en présence de Mathieu Bachellerie, vice-président de PMCA et adjoint au maire de Saint-Estève, Robert Vila (UMP), en charge du dossier des AGV et qui a confirmé ces propos. Ce sont ces mêmes propos qui ont fait que l’agent de PMCA a quitté la salle.
Mettre en regard en 2013, les mots «camps», «concentration», avec «gens du voyage» et «fonctionnaire», renvoie obligatoirement pour cet agent aux 220 000 morts Tziganes dans les camps de concentration entre 1938 et 1945, aux heures sombres de la pratique de certains hauts fonctionnaires d’Etat.
Pour cet agent, Jean Vila lui a semblé franchir la ligne jaune, car non seulement il lui a manqué de respect en tant que fonctionnaire mais aussi en tant que personne de par son histoire personnelle et familiale.
C’est dans ce contexte qu’a commencé le petit-déjeuner hebdomadaire des maires de PMCA.
Ce n’est que lorsque nous avons abordé la question des futurs terrains pour les AGV, dont un sur le territoire de la commune de Saint-Laurent-de-la-Salanque, que Fernand Siré (UMP), en sa qualité de député-maire, est intervenu.
Il a regretté que les services de PMCA n’aient pas associé la commune dont il est le 1er magistrat dans le choix du terrain retenu.
C’est ce qui a fait réagir le directeur de service, dont l’agent qui avait été mis en cause auparavant par Jean Vila et qui dépendait de son autorité. Et c’est pour cette raison qu’il a quitté la salle, dignement et sans hurler comme cela est rapporté sur le site « Ouillade » après une altercation, certes vive, entre lui et Ferrand Siré, sans aller au-delà des limites du respect.
Toutefois, Fernand Siré, à l’issue de la réunion des maires, accompagné de Jean-Paul Alduy, président de PMCA, est allé voir le directeur de service pour lui présenter ses excuses. Geste que M. Vila n’a pas eu la courtoisie ni la politesse de faire…”.