(Communiqué)

 

Le Collectif Saint-Jacques nous communique avec prière d’insérer :

 

“NPNRU Saint-Jacques : nous exigeons du maire la transparence et la concertation

Dans un communiqué publié hier, le maire de Perpignan conteste les propos tenus – y compris par son adjoint à la rénovation urbaine -, dans les journaux du matin de France Bleu Roussillon.

S’il ne veut pas de polémiques, ainsi qu’il le prétend, Louis Aliot, maire de Perpignan, a une solution simple : rendre public le dossier d’avenant à la convention NPNRU. Ainsi, nous verrons qui a raison.

Dans le dossier que nous avons pu consulter, il y a bien quarante-cinq démolitions d’immeubles prévues, et seulement quatorze reconstructions en lieu et place ; cela a d’ailleurs été confirmé dans divers médias par son adjoint, Jean-Yves Gatault. Où est la polémique ?

Contrairement à ce que dit ce communiqué, le PSMV (Plan de sauvegarde et de mise en valeur) n’est pas respecté dans douze cas. C’est donc illégal.

Nous réitérons notre demande d’être associés au projet, pour que la concertation et la co-construction se mettent en place. C’est une exigence de l’ANRU pour la réalisation du NPNRU. Il faut malheureusement constater que le maire ne respecte pas les règles imposées par l’ANRU.

M. le préfet des Pyrénées-Orientales, Rodrigue Furcy, a été saisi de ces questions et de bien d’autres touchant au quartier – relogement, santé, école, travail, etc. -, hier lundi 27 février, durant plus de deux heures, lors de l’entrevue qu’il a accordée à une délégation de neuf membres de notre Collectif Saint-Jacques.

Il n’a pris aucun engagement précis, mais il a bien pris note de nos propos et s’est engagé à tenir compte de ce qui a été dit, lors des négociations à venir sur le NPNRU.

Nous avons insisté, à plusieurs reprises, pour qu’il mette en place une mission d’appui pour rétablir le dialogue et lancer une véritable concertation / co-construction avec les habitants (du type de ce qui avait été fait par le préfet Chopin en 2019), mais il a évité de s’engager.

Il a dit qu’il serait attentif au respect du PSMV.

Pour le reste, il renvoie la balle dans le camp du maire, Louis Aliot, et du président de la communauté Urbaine Perpignan-Méditerranée Métropole (PMM), Robert Vila, qui sont les pilotes du NPNRU.

Le Collectif reste vigilant et mobilisé”.

 

Le Collectif Saint-Jacques