Communiqué de presse du FNJ des Pyrénées-Orientales :

 

“Le FNJ des Pyrénées-Orientales a été cordialement invité samedi à la Bourse du Travail pour débattre de notre opposition commune à la loi Travail avec les représentants jeunes des partis politiques, syndicats et le Collectif des Jeunes Révoltés. Une loi, qui pour rappel, est d’essence ultra-libérale, qui n’assurera pas la sécurité de l’emploi, qui ne résoudra pas les problèmes de fonds que sont la surcharge administrative, les taxes ou une absence de patriotisme économique. Or, la CGT, en bon complice de la farce socialo-verdâtre, nous a refusé l’entrée du local au motif que nous étions Front National. Attitude scandaleuse !

La mobilisation des jeunes contre cette loi est saine et il est encourageant de voir la jeunesse se réveiller. Ce mouvement doit pour autant rester totalement hors des jeux et combines politiciennes ou récupérations diverses. Nous sommes conscients que l’opposition à la loi El KHOMRI dépasse tout clivage et concerne l’ensemble de la jeunesse de tout âge, religion, origine ou condition sociale. La jeunesse de France, pour être entendue, devra s’élever de toute base idéologique, tendre vers la méta-politique.

Malgré cet incident de parcours, nous sommes résolus à apporter notre pierre à l’édifice, sans opportunisme, sans arrière-pensée, du moins si les jeunes du Roussillon l’acceptent.

Concernant les manifestations, le FNJ des Pyrénées-Orientales n’a aucun droit de dicter les actes et pensées des jeunes de Picasso, Arago ou ailleurs même si le blocus des lycées ne fera que crisper les pouvoirs publics. Même si nous ne manifesterons pas de manière officielle avec drapeaux et étendards comme peuvent le faire d’autres formations politiques, les membres du FNJ soutiennent les manifestations et nous appelons à manifester à titre individuel comme nos membres l’ont déjà fait.

Georges BERNANOS disait : “C’est la fièvre de la jeunesse qui maintient le reste du monde à la température normale. Quand la jeunesse se refroidit, le reste du monde claque des dents.
« Ensemble, faisons front contre un gouvernement qui considère les travailleurs comme de vulgaires kleenex ».