Réaction du syndicat SUDCT’66 aux propos du maire, Jean-Marc Pujol, dans la presse locale datée du 9 décembre 2014 :
– “Le syndicat SUDCT66 section Ville de Perpignan, qui siège aux deux instances paritaires, demande au maire, depuis 6 ans, d’octroyer les chèques restaurant aux 2500 agents de cette collectivité.
La mise en place des titres restaurant cofinancés par la collectivité et le fonctionnaire représenterait une manne financière non négligeable. Il s’agit tout bonnement d’une mesure d’ordre économique.
Dans les colonnes de L’Indépendant, un article publié le 25 septembre faisait état de la disparition d’un quart des restaurants du centre-ville. Ce constat a amené notre syndicat à revendiquer, avec plus de force encore, l’attribution des chèques restaurant pendant la campagne des élections professionnelles (tenues ce 4 décembre).
Aussi, nous sommes aujourd’hui surpris des propos du Maire qui « constate qu’il y a une dynamique considérable pour tout ce qui a trait à la restauration ». Étonnés également de son analyse, « ceux qui influent sur la consommation sont les acteurs économiques individuels et malheureusement pas les politiques ».
On trouve un million d’euros pour financer le festival Visa pour l’image ; un million d’euros, c’est ce que coûterait la mise en place annuelle des chèques restaurant (l’équivalent des subventions allouées à 3 clubs sportifs en 2013).
À SUD, nous sommes convaincus que l’attribution des chèques restaurant serait une bouffée d’oxygène pour tous les métiers de bouche (injection de 2 millions d’euros, participation ville + agents) mais aussi un apport salarial pour les fonctionnaires.
Répondre aux nouveaux modes de consommation en matière de restauration, encourager le développement durable, voici comment les titres restaurant répondraient aux attentes des fonctionnaires de la ville. Beaucoup mangent sur le pouce, la pause minimale de 1 heure ne permettant pas de rentrer se restaurer à domicile puisque une large majorité n’habite pas à Perpignan, mais dans la périphérie. Perçue comme onéreuse par les décideurs, cette mesure devrait être appréciée non pas tant d’un point de vue comptable mais comme un réel investissement, comme un levier économique qui aiderait les métiers de bouche de Perpignan.
Le maire étant également le président de l’Agglo, cette mesure pourrait être élargie à l’ensemble de ses 800 agents et rejoindre ainsi les fonctionnaires du Conseil Général, déjà servis par cet avantage. Diverses formes de revendication portant sur cette attribution vont être lancées par notre organisation syndicale dès janvier”.
Le secrétaire général
Alain Neveu