« Visite contre-productive de Ségolène Neuville à Perpignan » par Claudine Mizera-Fuentes, conseillère municipale et communautaire de la liste « Perpignan ensemble avec Louis Aliot »

“Le samedi 29 novembre 2014, la secrétaire d’Etat chargée des personnes handicapées et de la lutte contre l’exclusion a fait la tournée des grandes surfaces commerciales de l’agglomération perpignanaise pour, je cite : « lancer le rendez-vous annuel des banques alimentaires »…comme s’il y avait quelque chose à fêter !

C’était juste un bien triste rendez-vous qui démontre que le gouvernement est complètement dépassé par l’accélération de la misère et de la précarité,   ce rendez-vous ne fait que  mettre en lumière le fiasco de la politique économique et sociale de nos dirigeants qui, année après année,  ont ruiné notre pays.

La misère ne doit pas être considérée comme un acquis, on ne doit pas s’en accommoder, ni se contenter de l’accompagner en maintenant sous perfusion une partie de la population la plus démunie.

Les formidables élans de générosité des donateurs ainsi que  l’énergie déployée par des milliers de bénévoles,   ne devraient pas  faire oublier que la solidarité nationale, la répartition de la richesse, doivent être supportées par l’Etat, au moyen de l’impôt et non par les citoyens français, encore une fois mis à contribution, victimes de la politique d’austérité et déjà écrasés  par les impôts et les taxes.

D’ailleurs au passage, comment expliquer qu’avec une pression fiscale record, on ait à gérer également une précarité record ?

Plus qu’un accompagnement de la misère, les français se trouvant dans les situations d’extrême détresse attendent des mesures concrètes pour les faire sortir de la misère.

Or seuls le travail et l’insertion professionnelle, rendus possibles par une politique de ré-industrialisation du pays,  peuvent permettre de remplacer le sentiment d’humiliation que subissent les bénéficiaires de l’aide alimentaire par un sentiment de valorisation par le travail.

A propos de valorisation par le  travail, dans un des département les plus pauvres de France, mettre un coup d’arrêt au développement des surfaces commerciales et dédier ces espaces à la création de jardins familiaux  serait une mesure concrète qui permettrait immédiatement aux plus démunis de subvenir à leurs besoins  et de retrouver une certaine dignité par leur propre travail”.