Sous ce titre, Louis Aliot, vice-président du FN, député européen, conseiller municipal et communautaire de Perpignan, tête de liste FN/ RBM aux Régionales de décembre 2015 sur la région Languedoc-Roussillon-Midi-Pyrénées, communique :

“Lorsqu’on est un maire qui sitôt élu trahit sa parole en prenant la présidence de l’Agglo alors qu’il avait pris l’engagement de ne pas le faire, on reste modeste et prudent ! 

Mon engagement régional, vaut engagement pour Perpignan et Perpignan a tout à gagner à ce que nous prenions la Région. Pendant la campagne électorale, on parlera de Perpignan avec d’autres mots que ceux habituellement véhiculés par la presse nationale à savoir, affrontements ethniques, pauvreté, précarité, faillite du petit commerce et du centre ville ou endettement massif. 

Si je suis tête de liste aux élections régionales c’est pour porter un projet ambitieux de défense de la ruralité, de nos traditions et de nos cultures, dont évidemment la culture catalane, la viticulture, l’agriculture ou la méditerranée.

Défendre cette région, cette nouvelle Région c’est aussi parler redynamisation économique de nos Pyrénées-Orientales, englués dans l’échec économique et social, ainsi que les bisbilles politiques de l’UMPS qui ont sclérosé la situation. 

S’engager dans cette campagne électorale c’est aussi défendre le désenclavement définitif de notre région et de notre département en reliant par la LGV, non seulement Montpellier à Barcelone via Perpignan, mais aussi en reliant l’atlantique à la Méditerranée et Bordeaux à Narbonne.  

Par ailleurs, si monsieur Pujol connaissait son droit électoral il saurait que mener une liste ne signifie pas élection certaine dans un scrutin proportionnel de liste avec parité. 

Soit nous gagnons la Région, ce que je souhaite et ce pourquoi je me battrai, et je démissionnerai de tous les mandats y compris celui de député européen pour me concentrer sur l’avenir de ce vaste territoire, soit cette Région nous échappe et mon équipe mènera une opposition constructive mais ferme.

En ce qui me concerne, je resterai l’élu de Perpignan et commencerai à préparer l’alternance à la mairie de Perpignan, face à une majorité divisée, sans projet et arrogante coupée du peuple et des forces vives de la ville, jouant toujours la carte du communautarisme et du clientélisme.

J’y suis j’y reste ! La gauche ne sera pas toujours là pour sauver les places et les prébendes d’un roi nu et de sa cour ! 

La situation de perpignan et de l’Agglo devrait le conduire à plus de modestie et de mobilisation pour l’emploi, la lutte contre l’insécurité ainsi que pour donner un avenir plus digne à notre jeunesse. 

Me battre pour cette Région c’est me battre pour Perpignan, son avenir, sa prospérité et sa sécurité”.