“Parce que rien ne vaut la confrontation des paroles préélectorales avec les actes, voici donc le récapitulatif du vote du candidat Louis Aliot lorsqu’il était conseiller municipal « d’opposition » à Perpignan après le vote de mars 2008.

Après avoir rappelé que le bilan global de son année de prétendue « opposition » se soldait pas un accord à 93% avec la politique de Jean-Paul Alduy, le troisième épisode concerne les « favellas » qu’il dénonce aujourd’hui.

 

Dans un communiqué largement diffusé, il écrit :

« Nous étions invités hier, en compagnie de Roger Belkiri ancien délégué du procureur en charge de la lutte contre les discriminations et pour l’égalité des chances, par des habitants des quartiers « cité transit » et « cité des pins » pour dresser un état des lieux et pour mesurer l’écart qui existe entre les paroles des élus et la réalité du terrain.

Dans une cité délabrée, avec une jeunesse livrée à elle-même, en manque d’équipements sportifs ou simplement à l’écart de toute vie associative, ces jeunes et ces anciens sont abandonnés par les collectivités et encerclés (il faut le voir pour le croire) par des tranchées et des collines artificielles qui permettent de camoufler des choses dérangeantes…Cachez donc cette misère que je ne saurai voir… Telle semble être la politique des responsables locaux !

A ceux qui diront que j’exagère : allez-y ! Les habitants vous attendent ! Ils vous montreront leurs conditions de vie, leur désarroi et les désagréments qu’ils subissent ! Trafic de drogue au grand jour, oisiveté d’une jeunesse sans travail qui finit par perdre tous les repères essentiels à une vie en société, violences diverses, insalubrité, tags… ».

 

Dans la réalité de ses actes :

  • Conseil municipal du 15 septembre 2008 : Louis Aliot votait Contre la convention Ville/Etat dans le « Plan de lutte contre les discriminations à l’emploi et au logement »
  • Conseil municipal du 28 avril 2008 et Conseil municipal du 5 février 2009 : Louis Aliot votait Contre le « Contrat Urbain de Cohésion Sociale » (C.U.C.S.)
  • Conseil municipal du 26 mars 2009 : Louis Aliot votait Abstention sur l’adhésion de la Ville à la « Fondation Agir contre l’exclusion » (F.A.C.E.)

 

Autrement dit, il a voté Contre les outils et les financements permettant de lutter contre les situations d’exclusion qui existent à Perpignan, afin de mieux les dénoncer aujourd’hui ?

Quelles que soient ses vociférations contre moi, je persiste à affirmer qu’il ne s’agit là que de basse politique politicienne et électoraliste”.