Récemment, lors d’une réunion en préfecture des P-O, à Perpignan, concernant la ligne électrique aérienne qui relie Baixas à Saint-Paul-de-Fenouillet, devant une vingtaine de participants (dont des hauts fonctionnaires) le conseiller départemental de La Vallée de l’Agly (canton n°15) et maire de Maury, Charles Chivilo (gauche/ Majorité départementale), a sermonné son collègue de Baixas, Gilles Foxonet, sur son appartenance politique au Rassemblement National (RN), “parti que je vomis et que j’exècre (…)”, aurait-il notamment vociféré en direction du 1er magistrat de Baixas.

Nous avons tenté hier soir, par smartphone, de contacter Gilles Foxonet. En vain.

Devant les organisateurs de cette réunion, qui lui ont rappelé que la rencontre se déroulait en Préfecture, lieu s’il en est un où le respect des valeurs de la République est la règle, Charles Chivilo a dû présenter de plates excuses, notamment sur le ton employé, certains observateurs présents ayant même parlé “d’agression verbale” à l’encontre du maire de Baixas. Carrément.

Aujourd’hui, avec ce qu’il convient d’appeler “l’affaire des époux Malherbe” – du nom de la présidente socialiste du Conseil Départemental 66, Hermeline Malherbe, embourbée dans un dossier pour “corruption passive” alors qu’elle dirigeait l’Office Public d’Habitat du Département (OPH66) – l’élu de La Vallée de l’Agly pourrait se voir retourner le compliment s’agissant de son appartenance à une formation politique, la Majorité départementale PS/PCF/PRG en l’occurrence, loin d’être exempte de toute critique… Cela s’appelle l’effet boomerang ; ça va, ça (re)vient !

 

L.M.