Alain Got, 1er adjoint au député-maire UMP de Saint-Laurent de la Salanque, nous communique avec prière d’insérer…

“Tout d’abord permettez-moi de vous faire part de mon étonnement quant aux propos de Mme Amigou qui, le jour du conseil municipal où nous avons présenté le débat d’orientation budgétaire (DOB), souhaitait que l’entretien des espaces verts soit effectué en régie pour que cela impacte moins les finances communales. Aujourd’hui, cette même Madame Amigou s’insurge parce que nous faisons le choix raisonné de l’entreprise la moins disante… Difficile à suivre.

Il est malheureux de devoir rappeler à Madame Amigou qui travaille elle aussi dans une collectivité, que ce n’est ni le maire, ni le 1er adjoint qui décide des entreprises intervenantes mais bel et bien une commission d’appel d’offre, obligation légale respectée à Saint-Laurent. Et je précise s’il en est besoin que cette commission rassemble l’ensemble des tendances du Conseil municipal qui ont alors la possibilité de s’opposer aux propositions des élus de la Majorité. Ce jour-là, la commission a approuvé à l’unanimité la proposition qui a par conséquent été entérinée par le Conseil municipal.

Effectivement, l’ouverture des plis a révélé une offre très basse par rapport au prévisionnel mais l’analyse conduite par les services compétents n’a conclu à aucun motif de rejet de cette entreprise : cahier des charges respecté, matériel adapté à l’ampleur des travaux prévus, références nombreuses (mairie de Narbonne, Conseil général des P-O, communes nombreuses…). Bien entendu, ceci est un coup dur pour les entreprises locales qui étaient loin derrière, mais nous sommes je le répète tenus au respect des procédures légales qui interdisent toute forme de favoritisme.

Le contrat a une durée de trois ans et peut être remis en question chaque année si les signataires ne remplissent pas leurs obligations ce à quoi nous serons évidemment vigilants.

Il apparait dans les propos de Madame Amigou une méconnaissance évidente du fonctionnement des services municipaux de notre commune (à moins qu’il ne s’agisse d’une opposition de principe à mon avis peu pertinente et quoi qu’il en soit stérile). Il est absurde d’annoncer que les espaces verts devront être réhabilités à la fin du contrat : Et puis une dégradation pourrait être due à un manque d’arrosage, dont la commune a la charge et pour lequel une personne est affectée.

Quant à l’emprunt dit toxique, également dénoncé par Mme Amigou, il a fait l’objet lors du dernier conseil municipal d’explications détaillées et précises sur le contexte et les conséquences. Je ne reviens pas ici sur ce point qui, comme les autres, montre que les attaques systématiques de Mme Amigou ne sont fondées que sur mauvaise foi et volonté de nuire, et ne sont en rien constructives. Le contexte général nécessite pourtant de mener sereinement des réflexions en bonne intelligence, l’enjeu étant pour chacun une qualité de vie meilleure”.