“ON NE POUVAIT QUE VOTER CONTRE CE BUDGET”

 

Sous ce titre, les conseillers municipaux d’Opposition F. Siré, C. Legier, J-L. Bourdarios et M. Janicot nous prient d’insérer :

“Lors du dernier conseil municipal, le maire sans étiquette mais fortement implanté à l’UDI, a présenté un budget totalement déconnecté de la réalité d’un pays en crise et d’un département touché de plein-fouet par la précarité.

Nous constatons que les dépenses de fonctionnement augmentent de 11% tandis que les recettes baissent de 2 %, cette différence de 13% diminuera d’autant l’investissement. Tandis que l’Etat continuera à réduire les dotations de fonctionnement, dans les années à venir, ce premier budget est de mauvaise augure pour l’avenir de notre ville.

Nous notons que certains dépenses explosent, c’est le cas de l’augmentation exponentielle de 68% des frais de voyage et de déplacement.   Pendant que les Laurentines et Laurentins se serrent la ceinture, vos élus vont voyager à vos frais !  Enfin les frais d’honoraires augmentent de 69 %”.

Concernant le matériel scolaire, les dépenses grimpent de 37 % alors que le nombre d’élèves n’augmente pas dans les mêmes proportions.

Alors que de nombreuses communes ont plutôt tendance à confier certaines activités à des entreprises extérieures, Monsieur Got souhaite créer un service “espaces verts” géré par la municipalité entrainant une augmentation conséquente du budget du personnel (rémunérations, charges sociales, primes….) par l’embauche d’au moins 4 personnes  ainsi que celui de l’investissement (300 000 €) sans compter l’entretien des machines.

Ce différentiel grèvera une fois de plus le budget de fonctionnement et réduira les possibilités d’investissement.

Enfin, pour financer ces folies, la dette s’accroit d’un emprunt supplémentaire de 1 790 000 €.

Dans la conjoncture actuelle, difficile, où l’on demande aux français des efforts financiers, Monsieur GOT et son équipe prévoient un budget augmenté notamment par des dépenses de confort personnel. (frais de voyage, déplacements des élus…).

L’augmentation de la dette et des dépenses accentuée par une baisse des recettes conduiront mathématiquement et inéluctablement, dans les prochaines années, à une hausse des impôts communaux que devront supporter les Laurentines et Laurentins”.