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Vote de mon rapport sur les opportunités de croissance des secteurs culturels et créatifs.
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> Jeudi, les députés européens ont adopté à une très large majorité mon rapport sur les secteurs culturels et créatifs. Représentant 4,5% du PIB européen et plus de 8 millions d’emplois, ces secteurs sont les porte-drapeaux de l’exception culturelle européenne et permettent de concilier accès à la culture, création d’emplois, attractivité territoriale et cohésion sociale.
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> Bénéficiant d’une croissance exponentielle depuis vingt ans, ils résistent à la crise et favorisent le rayonnement de l’Union européenne. Mais leurs spécificités et leurs atouts sont encore trop méconnus. Comment stimuler leur développement ?
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> Dans mon rapport, je propose de nombreuses mesures : adopter une fiscalité réduite sur les biens culturels, faciliter l’accès aux financements, assurer une meilleure circulation des œuvres en profitant des avantages du numérique et renforcer la protection des droits d’auteur et de la propriété intellectuelle afin de développer une offre légale attractive.
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> Les secteurs créatifs sont d’importants gisements d’emploi,en particulier pour les jeunes. Nous devons lier le retour à la croissance à la culture et la création. |
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Dernier discours sur l’État de l’Union de Barroso : quel bilan pour son deuxième mandat ?
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> Le Président de la Commission européenne,
> José-Manuel Barroso, est venu prononcer devant le Parlement son dernier discours annuel sur l’État de l’Union. L’ancien Premier ministre Portugais a tenu à rappeler que le travail accompli par l’UE depuis 2009 a été considérable. Éviter la banqueroute des pays trop endettés, maintenir l’unité de la zone euro, renforcer la coordination des politiques économiques, concrétiser l’union bancaire, s’adapter au Traité de Lisbonne, donner un visage plus social à l’Europe, adopter un budget davantage tourné vers la croissance et les résultats sont des succès indéniables de notre mandature.
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> Malheureusement, si la croissance commence à frémir dans l’Union européenne, les citoyens ne la ressentent pas et l’on peut reprocher à Barroso son manque de dynamisme et de leadership au plus fort de la crise. Il n’a pas su personnifier un cap et un espoir pour les citoyens, laissant le Parlement européen et le Conseil négocier dur pour se mettre d’accord sur les mesures à prendre. S’il n’a pas été un mauvais Président, il n’a pas su marquer de son empreinte le destin de l’Europe. Les électeurs auront un rôle déterminant à jouer en 2014 pour choisir le nouveau Président de la Commission européenne afin de donner à l’Europe un président plus proche de leurs attentes. |
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