« Je suis très étonné que l’auteur d’un des derniers articles sur Argelès-sur-Mer, puissent citer « le banc des sénateurs » de la commune, pour dénoncer des sois disant « Xipots », concernant des nominations au sein de la médiathèque. Je suis un assidu de ce banc et après quelques vérifications je puis vous affirmer que ces nominations n’ont jamais été l’objet d’une quelconque discussion positive ou négative.
Ne prêtez pas à ces sages des propos non tenus, pour faire de l’information ou de la désinformation. Venez fréquenter ce banc etfaites vous connaître vous pourrez ainsi rapporter fidèlement les propos qui y sont tenus ».


Cordialement un des sénateurs.

 

Note De La Rédaction : nos sénateurs argelésiens se prendraient-ils au sérieux ?… jusqu’à oublier qu’ils ne sont assis que sur des bancs publics ! C’est bien connu : “Quand le sage est en colère, il cesse d’être sage” (De Le Talmud/ Pesachim)…

Et puis, les “bancs des sénateurs”, dans nos villages roussillonnais, ne sont pas fréquentés exclusivement par des retraités, surtout à Argelès-sur-Mer Le Village… Il y a aussi, qui y posent leurs fesses à n’importe quelle heure de la journée, tandis que nos “sages” sont partis à la sieste, des ménagères, des marchandes des quatre saisons, des chômeurs, des m’as-tu-vu, des pétanqueurs, des artistes, célèbres et inconnus, des fumeurs de cannabis, des dealers, des sportifs… et des amoureux. La preuve en chanson, ci-dessous…

“Les gens qui voient de travers

Pensent que les bancs verts

Qu’on voit sur les trottoirs

Sont fais pour les impotents ou les ventripotents.

Mais c’est une absurdité,

Car, à la vérité,

Ils sont là, c’est notoire

Pour accueillir quelque temps les amours débutants (…).

Quant la saint’famille Machin

Croise sur son chemin

Deux de ces malappris,

Elle décoche hardiment des propos venimeux…

N’empêche que toute la famille

(Le père, la mère, la fille, le fils, le Saint-Esprit…)

Voudrait bien, de temps en temps,

Pouvoir s’conduire comme eux.

Les amoureux qui s’bécotent sur les bancs publics,

Bancs publics, bancs publics,

En s’foutant pas mal du regard oblique

Des passants honnêtes (…)”.

Georges BRASSENS.