Il était annoncé pour la 1ère édition du Platja Electronic Festival, sur la plage de Canet-en-Roussillon, comme l’attraction N°1 de ce rendez-vous très attendu (l’an passé, à Argelès-plage, la manifestation avait attiré près de 14 000 fans !)…

A grands renforts de publicité et de coups médiatiques, La Frontera Production (Qui a également dans son casting Les Déferlantes d’Argelès-sur-Mer, entre autres),  avait fait du disc jockey et producteur de musique électronique britannique, Carl Cox (assimilé dans les années 80 aux genres hardcore et rave), la raison d’être de cette première édition du Platja à Canet-en-Roussillon. Seulement voilà, u tout dernier moment, Carl Cox n’est pas venu, annulant sa prestation à 21h 40 (selon les organisateurs) le soir même dudit festival, c’est-à-dire le vendredi 29 juillet dernier.

Plusieurs raisons concernant cette annulation à la dernière minute ont alors circulé : peur des attentats ?, problème de santé ?, avion manqué ?…

La Frontera Production, qui manageait donc cet événement, n’a pas su communiquer sur l’une de ces diverses raisons en particulier, laissant depuis trois jours le doute s’installer sur les réseaux sociaux, où des centaines de personnes y vont de leur refrain, parlant aussi “d’arnaque” et “d’escroquerie”, surtout parmi celles qui avaient acheté leur billet (25 €) uniquement dans la perspective de voir Carl Cox, se fichant comme de l’an 40 des autres invités figurant sur l’affiche du Platja Electronic Festival.

Le ton monte, toujours sur les réseaux sociaux. Les organisateurs doivent désormais s’exprimer et trouver une parade (par exemple rembourser partiellement les billets pour celles et ceux qui en feront la demande ?) afin d’éteindre l’incendie avant qu’il ne se propage et qu’il n’entache la bonne réputation de La Frontera Production. Surtout que d’après de nombreux autres échos : “le Platja à Canet a été un très beau succès, à tous les niveaux (…)”.

Un partenaire commercial le confirme : “Les organisateurs ont subi de la part de Carl Cox une véritable prise d’otage !, de la part d’un Dj qui a été payé pour venir mais qui s’est débiné au dernier rumeur pour de fumeuses raisons… Il y a eu beaucoup, beaucoup de monde, autant ou plus que l’an passé à Argelès-sur-Mer, en dépit de la masse des annulations dues à la psychose d’un attentat terroriste (…). Pour ma part, j’ai réalisé un chiffre d’affaires supérieur du double par rapport à l’an passé. Pour conclure, et je le regrette, on entend tout et n’importe quoi sur le Platja. Comme d’habitude, hélas, les Catalans adorent se tirer une balle dans le pied !”.