Lors de la dernière séance, dont nous avons rendu compte dans ces mêmes colonnes le 13 avril 2016, il a été question de la déviation au milieu d’ordres du jour, qui en fait, n’avaient rien de trop ordonné.
Dans la convention passée avec le Département, mais dont nous n’avons pas connaissance, quelques zones d’ombre demeurent.

Il serait question de 190 000 euros qui se promèneraient entre la commune et le département. De quoi faire rêver ceux qui n’ont que le SMIC, le RSA, de maigres retraites pour vivre.

Qu’en est-il réellement ou du moins où en est notre compréhension ?

Si nous avons bien assimilé les propos tenus, le problème du contournement avancerait, ce dont nous nous félicitons. Dans la convention passée avec le département, mais dont nous n’avons pas connaissance, quelques zones d’ombre demeurent. Celui des terrains mis à disposition en est un.
Dans la convention, le département serait maître d’ouvrage. En principe, « celui qui commande paye » comme nos anciens nous l’on apprit. Dans ce cas, il semblerait que cela soit ainsi. Enfin, pas tout à fait. Le Département payerait, mais par la suite, la commune reverserait 190 000 euros à ce même département pour l’acquisition foncière.
A qui appartient ce foncier ?
Nous savons que deux conseiller municipaux en seraient propriétaires pour une partie.
Combien en surface cela représente-t-il ? Et donc à combien le m² carré ?

 

A qui appartiendront les nouvelles voiries ? Que deviendront les anciennes ?

En toute logique, la voie de contournement devrait appartenir au Département. En effet, pour l’entretien futur, il est important qu’il en soit ainsi.
Par contre, que va devenir la traversée d’Estagel, aujourd’hui classée route départementale dont l’entretien est aujourd’hui, assuré par le département ? Si celle-ci entre dans le patrimoine de la commune, cela revient à dire que l’entretient en incombera aux contribuables de notre cité.
Dans la dernière période, il avait été question de la réfection du pont qui enjambe le torrent de “La Grave”. Le coût de l’opération, à notre souvenir, avait été estimé à un million d’euros. Si cette perspective devait trouver un prolongement, qui paye ? La commune ? La Communauté urbaine Perpignan Méditerranée Métropole ?
A notre avis, autant de questions qui méritent des réponses claires à apporter aux citoyens.

Le contournement, la déviation avancerait…

C’est en tout cas, ce qui semblerait. Alors, quand vont commencer les travaux ? Quand finiront-ils ?
Les riverains, à notre connaissance s’impatientent. Ils ont le sentiment d’être menés « en bateau » à tel point que certains n’y croient plus.
D’autres, promettent de relancer des actions si le projet tant attendu et promis, surtout veilles d’élections, ne finis pas de sortir des cartons qui commencent à sentir le moisi. D’autres, promettent de relancer des actions si le projet tant attendu et promis, surtout veilles d’élections, ne finis pas de sortir des cartons qui commencent à sentir le moisi.
Nous attendons fébrilement la suite.

Joseph JOURDA.