Epicier : une profession qui a un bel avenir, à Perpignan, surtout le jour du Seigneur ?… Depuis quelques années ce métier explose, certes, mais là on touche le pompom !
Pendant que l’état a augmenté le prix du tabac, passant ainsi le paquet de cigarettes Marlboro a 12,50€, les épiceries elles, ont baissé les prix de leur paquet…
Hier dimanche, un seul bureau de tabac ouvert dans tout le centre-ville de Perpignan, boulevard Clemenceau.
Il est 17H, quand j’achète mon journal du dimanche et fais mon jeu pour le lundi. Pas un chat dans le tabac Clemenceau, ce jour-là à cette heure ci, et d’ailleurs celui-ci s’apprête à fermer pour la journée.
Je file à l’épicerie et sollicite donc une bière et je demande s’ils vendent des cigarettes. Réponse très joviale : “oui monsieur…”. Et là le paquet est passé de 8€ à 7€. Magique ! Très bien, je prends. Il m’offre un briquet en prime.
Derrière moi, cinq personnes de tout horizon et de tout milieu qui attendent leur tour chez le buraliste-épicier, ou l’épicier-buraliste, c’est comme vous voulez.
Je vais quand même voir dans une autre épicerie, pas loin de moi, pour savoir si le procédé est le même ? Et là , idem, 7€ et un briquet offert pour deux paquets achetés. Vous avez bien lu ! Bizarre, non ? Miracle ! Jour du Seigneur oblige…
L’Etat augmente le prix du tabac pendant que nos épiciers les baissent…
A quand les jeux de hasard et des cartes niquel dans les épiceries ?
Un seul tabac survi le dimanche en centre-ville, il est fort à parier que dans deux ans, le dimanche à Perpignan, sera un jour sans buraliste en ville. Mais n’ayez pas peur, on compte un immense panel d’épiceries et vous y trouverez toujours de quoi enfumer ceux qui travaillent honnêtement.
Épiceries : un avenir prometteur que l’Etat laisse entre les mains de l’anarchie.
J.P.