Après l’exploit, la joie !

Avant le coup d’envoi
Pour son entrée en lice en Coupe du Roussillon, le Racing Perpignan Sud avait affaire à un gros poisson, le FC Laurentin, qui fait bonne figure en Régional 3, soit deux divisions au-dessus de son adversaire. Et pourtant, comme face à Elne (Régional 2) en Coupe de France, le Racing a montré sa capacité à renverser des montagnes avec une victoire probante 2-1…

 

Merakechi en compagnie de l’inusable Bensikadour

 

Des désillusions de la première demi-heure…

 

Si deux divisions séparent les protagonistes sur le papier, le début de la rencontre s’avère très équilibré, les deux formations répondant parfaitement au défi physique inhérent à un match de coupe. Les Laurentins, très confiants, se créent une première occasion sur un centre venu de l’aile droite, mais qui ne trouve personne à sa réception malgré un marquage laxiste des locaux. Ce temps faible de la défense perpignanaise permet toutefois à Triquère d’ouvrir la marque juste avant la demi-heure de jeu en faveur des Laurentins, qui pensent alors avoir fait le plus dur, d’autant que Boissac, le gardien du Racing, doit sortir sur blessure quelques instants plus tard.
Autant dire que le match est mal engagé pour les Jaunes, en plein doute après deux matchs nuls en
championnat.

 

… à une qualification amplement méritée !

 

Pourtant, les partenaires de Boissac, suppléé par le défenseur Sadki dans le but, ne se laissent pas abattre et
mettent à profit le dernier quart d’heure du premier acte pour reprendre le contrôle de la partie. Et à force de
pousser, Merakechi parvient à mettre à profit sa vivacité et son adresse pour semer la défense et tromper Silvain, le portier adverse, d’une balle piquée imparable. Un but égalisateur qui intervient au meilleur moment, juste avant la pause.
En seconde période, les Perpignanais continuent à dominer dans le jeu, ce qui permet à Bouziani de marquer un second but, d’une frappe venue de l’extérieur de la surface et qui vient se loger en pleine lucarne ! A partir de là, ni des décisions parfois troublantes de l’arbitre, ni un temps additionnel de dix minutes, là où seulement cinq avaient été annoncées, ne parviennent à déstabiliser les joueurs du Racing, qui tiennent leur
qualification jusqu’au bout.
Après trois matchs sans victoire en championnat, cette qualification offre un véritable bol d’air aux coéquipiers de Bouras, qui connaitront prochainement leur futur adversaire, et peuvent se reconcentrer sur un championnat de Départemental 2 où ils méritent un meilleur classement que leur sixième place actuelle…

R.C.

 

Boissac sort sur blessure après trente-deux minutes de jeu

Bouziani félicité par Puginier après le second but.