Louis Aliot, avocat perpignanais et vice-président du FN.

Sous le titre “Implosion d’un côté, explosion de l’autre !”, l’avocat perpignais Louis Aliot, vice-président du Front national (FN) et conseiller régional du Languedoc-Roussillon, communique :

A la fausse droite, l’implosion a lieu en direct et aujourd’hui au Parlement, puisqu’il y a deux groupes désormais.

La récente proposition de faire un vote sur un éventuel revote relève d’une curiosité à la fois démocratique et diplomatique.

Bref, les chefs se battent, des places se jouent et le peuple des militants trinque. Là où la situation devient comique, c’est lorsque le prince-consort en fin de règne, le fils à papa du Roussillon, espère emporter la mise en se posant en recours. Recours vieillissant, recours usé, petit recours, mais espoir d’exister encore.

Chose extraordinaire, le Polytacticien à l’affût a montré sa conception de la démocratie en commentant ainsi le scrutin à l’UMP : “C’est un film qu’il faudrait censurer car il est dangereux pour la société !”. Voilà la conception de l’alduyisme démocratique : cacher, dissimuler, censurer au nom d’un humanisme dont il est totalement dépourvu !

A gauche, c’est autre chose. C’est l’explosion, en ce sens que la partie se joue à la marge du PS, entre légalistes, exclus, anciens exclus et obligés du prince. Le despote Frêche qui avait la gueule de l’emploi a laissé la place à un format plus réduit à la fois intellectuellement et politiquement. Plus les jours passent et plus la tête enfle, et plus elle enfle et plus la méchanceté des propos se fait jour, le caractère émerge, les intentions se devinent. Seul un homme coupé des réalités peut parler de la sorte et intervenir sans discernement en raillant ses propres troupes. A Perpignan donc, le PS explose victime des rivalités et des petits calculs… Le Bourquinisme est une entreprise de démolition qui a réussi quels que soient par ailleurs les résultats économiques et sociaux déplorables.

Bref, à la fausse droite comme à la vraie gauche, la division règne et la défense des petits intérêts particuliers l’emporte sur l’intérêt général !

Pendant ce temps, les Perpignanais subissent l’insécurité, le communautarisme, le clientélisme, le chômage, la précarité, les difficultés toujours plus nombreuses.

C’est pour tourner cette page que je me suis engagé. C’est pour tous ceux qui espèrent et croient dans des valeurs démocratiques et humaines au service de la prospérité, de l’identité et de la fraternité, que nous nous battons !

Perpignan mérite autre chose ! Tournons la page…”.