Si beaucoup se glorifient de la venue de Ginette au Barcarès, les riverains alentours ne sont absolument pas dans ce cas, les nuisances sonores et les incivilités, les mettent dans une colère noire..

 

Preuve en est le énième courrier (voir ci-dessous) adressé dans ce sens par des riverains particulièrement excédés, furieux : “Ce malgré les appels répétés aux services de l’ordre, des recommandés envoyés au maire, préfet, procureur de la république, qui sont vous l’imaginez bien restés sans réponse (…)”. Le Conseil syndical de la résidence du Port Plage II n’a pas dit leur dernier mot :

 

 

Monsieur le maire Alain Ferrand

Et les élus du Conseil Municipal

66420 Le Barcarès

 

Le Barcarès, le 26 juillet 2023

 

(Lettre Recommandée avec Accusé de Réception)

 

Monsieur le maire,

Je souhaiterais en premier lieu vous rappeler les termes de votre courrier du 20 octobre 2021, concernant l’établissement « Bodega des frais » en réponse à une intervention de la résidence PORT PLAGE II, contre les nuisances sonores perpétrées tous les soirs, Vous écrivez dans ce courrier : « ces commandements n’ayant pas été respectés, malgré les interventions des services municipaux, j’ai demandé à ce que ces installations soient démontées, Vous l’aurez compris, la tranquillité publique reste ma priorité et elle sera très vite restaurée ».

Je vous ai cru car la « Bodega des frais » a disparu de la zone portuaire,

Je suis arrivé au Barcarès le 1er mai 2023 (chaque année je passe six mois dans la résidence depuis quinze ans). Quelle mauvaise surprise et déception de constater que l’enseigne « Ginette » était installée sur le site des « cabane des pêcheurs » et très vite je me suis aperçu que c’était pire au niveau sonore qu’à la « Bodega des frais » de qui se moque t-on ?

A ce sujet j’ai remarqué en lisant votre « arrêté du maire » que celui-ci a été signé le 20 avril 2023alors que le 1er mai 2023 l’établissement Ginette était opérationnel, ce qui prouve que les travaux de mise en place ont été effectués avant l’autorisation que vous leur avez donnée, Des témoins m’ont affirmé avoir vu que des engins lourds de chantier ont été utilisés sur la dune, ce qui a porté préjudice à l’environnement du site et dénaturé l’espace des « cabanes des pêcheurs » avec l’installation de conteneurs affreux de couleur bleu marine,

 

Article I de l’arrêté du maire :

NUISANCES SONORES

Il est écrit que la SAS Jouve est autorisée, aux fins d’installer un espace de restauration et un espace art de vivre,

Je souhaiterais qu’on m’explique le terme art de vivre, car si le déversement de la musique à hauteur de 80 à 94 décibels (bruit d’un A320 au décollage) fait partie d’un art de vivre et ce pendant quatre à six heures d’affilées, je ne comprends plus rien à la langue française ;

Les nuisance sonores au port impactent de trois cents à quatre cents appartements et s’entendent des quatre immeubles aux résidences du « grand large », La distance entre ces deux lieux est considérable ;

Il n’y a pas d’infraction lorsque le niveau sonore du bruit ambiant mesuré comportant le bruit particulier, ne dépasse pas vingt-cinq décibels si la mesure est effectuée à l’intérieur des pièces principales d’un logement d’habitation, fenêtres ouvertes ou fermées, ou 30 décibels dans les autres cas (Art,R,1336-6 du code de la santé publique) ce qui n’est pas le cas, Le décret 98-1143 du 15/13/1998 permet de faire face à la diffusion à titre habituel de musique amplifiée, Son application est de la responsabilité du préfet, ce qui n’exonère en aucun cas la municipalité de sa responsabilité en la matière,

Il appartient à la municipalité de vérifier que l’installation (musique amplifiée) et que le limitateur de l’appareil électronique devant plafonner les émissions sonores soit réglé à la valeur indiquée,

Il est important de spécifier que les plaintes du voisinage, surtout lorsque celles-ci sont récurrentes peuvent entraîner des sanctions allant jusqu’à la fermeture administrative de l’établissement source de perturbation, ce qui est le cas de Ginette, Celle-ci possède-t-elle le permis d’exploitation d’une boîte de nuit et que la fermeture est deux heures du matin ?

Le code de l’environnement est-il appliqué ? (article,R571-25, article R271-26, article R271-27 et article R271-28)

Le collectif du port a été crée et nous avons rassemblé à ce jour de l’ordre de deux cents signatures d’une pétition contre les nuisances sonores engendrées par Ginette. Tous les jours, la police municipale et/ou la gendarmerie nationale sont sollicitées pour des tapages nocturnes ou quelquefois diurnes, tellement le bruit est assourdissant, sans succès, Comment ne pas réagir quand nous subissons ces nuisance de quatre à six heures par jour,

De plus, nous avons remarqué qu’à la fermeture de Ginette nous subissons des incivilités, en particulier des cris de personnes alcoolisées, des bagarres et surtout des personnes qui urinent partout (arène, étals des pêcheurs, haie devant la résidence PORT PLAGE I et même dans le local poubelles où des jeunes femmes se soulagent au vu de la population),

Cela devient insalubre, Au départ les gens claquent les portières des voitures, font crisser leurs pneus au démarrage et parlent très fort jusqu’à trois heures du matin, Cette situation devient invivable au quotidien.

Toujours dans l’article I il est spécifié que les bénéficiaires ne pourront établir que des installations provisoires et démontables habillées de panneaux de bois, ce n’est pas le cas !

 

Article II :

Au cours de l’autorisation pourra être modifiée ou rapportée, tout ou partie, pour cause d’intérêt public, Nous y sommes et vous devez Monsieur le maire prendre vos responsabilités au regard du nombre de personnes qui à ce jour sont excédées et au bord de la crise de nerfs et faire cesser au plus vite les nuisance sonores de cet établissement,

 

Copie de ce courrier sera adressé à Monsieur le Préfet et Monsieur le Procureur de la République,

 

Merci de prendre toutes ces remarques en considération,

 

Courtoisement,