–“Il faut supprimer les passages pour piétons, les pistes cyclables, les sens interdits, les emplacements réservés aux personnes souffrant d’un handicap… “et mêmes les forces de l’ordre, police municipale et/ou gendarmerie nationale”, car tout cela ne sert plus à rien”, s’indigne un internaute résidant à l’année à Argelès-sur-Mer
Cet Argelésien, remonté comme une horloge suisse – et il n’est pas le seul à vitupérer de la sorte si l’on en juge par une simple et rapide lecture des réseaux sociaux -, n’hésite pas à énumérer les faits, à les détailler, pour légender et appuyer sa colère : “Dans le secteur de la Plage, on ne voit jamais un képi, jamais, et pourtant c’est un bordel permanent, c’est la foire d’empoigne quotidiennement : les piétons traversent n’importe où et n’importe comment (en téléphonant par exemple), les cyclistes ignorent les pistes qui leurs sont réservées, les automobilistes circulent en sens interdit, se garent en stationnement interdit (pour éviter de payer les parkings), empêchent des riverains d’accéder à leur garage ou à leur domicile… ils squattent les arrêts de bus, du Petit-Train, les places attribuées aux personnes invalides, sans parler du tube de l’été 2023 : les incivilités… et jamais un flic dans les parages ! Y’a-t-il des forces de l’ordre dans la station ? C’est à croire que des ordres sont donnés en haut-lieu pour que les forces de l’ordre n’interviennent surtout pas…”
Un autre raconte sa mésaventure : les menaces verbales et physiques émises à son encontre sur l’avenue du Tech, toujours à Argelès-plage, de la part d’un “Fangio” de la trottinette électrique auquel il reprochait ses dangereux écarts routiers.
Chaque jour, il suffit de s’installer en terrasse à proximité du fameux rond-point de l’Arrivée, ou sur l’allée des Platanes, pour constater les dégâts : chacun(e) fait ce qu’il lui plait, toujours au mépris des règles élémentaires du Code la Route, de la sécurité routière.
Même les éboueurs, dans certaines artères de la Plage, connaissent des difficultés pour le ramassage des ordures ménagères… Par endroits, on imagine le pire si les secours devaient passer pour intervenir.
Au fil des ans, des saisons estivales, le phénomène a pris une ampleur démesurée qui, forcément, un jour, une nuit, débouchera sur un drame. Les altercations entre automobiles, cyclistes et piétons, entre résidents permanents et saisonniers, sont légion, fréquentes et récurrentes.
Pourtant, à lire la Presse locale, à suivre les élus locaux sur les réseaux sociaux, les autorités, il ne se passerait rien du côté des faits-divers à Argelès-sur-Mer (ville qui passe d’environ 12 000 habitants à 150 000 voire 200 000 habitants en journée en cette période de haute saison estivale)… rien, NADA, pas même le vol d’une paire de lunette solaire. “Mon oeil !”. Alors que la rumeur publique charrie avec insistante, et parfois témoignages à l’appui, des exemples de cambriolages, etc.
A Argelès-sur-Mer, en cette période de forte canicule, le Dome de chaleur s’accompagnerait-il du Dome de l’omertà ?
L.M.