La nouvelle vient de tomber. Nous savions René malade. Il a affronté la maladie avec beaucoup de courage. Il est parti entouré des soins et de l’affection de tous les siens dont les attentions ont été permanentes depuis plusieurs mois

 

René était issu d’une famille nombreuse honorablement connue dans le village et au-delà. Il avait adopté la profession de caviste qui correspondait en vérité, à l’amour qu’il portait à la terre qui l’a vu naître. Il a exercé cette profession à Latour-de-France et les vignerons du village, n’ont eu que des louanges envers lui, tout au long de sa carrière.

Gai, enjoué, envers tous, cela ne l’empêchait pas d’avoir des idées bien arrêtées et de les défendre. Combien de discussions passionnantes avons-nous eu à l’ombre des platanes à la promenade, ou alors à l’abri de la tramontane. Toujours dans le respect de l’autre, avec les convictions qui étaient les siennes. Toujours dans l’écoute bienveillante. Sans oublier les discussions d’avant ou après le match, pour son équipe fétiche : l’USAP.

Tu nous quittes bien trop tôt René. Les chemins des vignes entourant le village, mais aussi ceux de ta montagne chérie, ne résonneront plus de ton pas allègre et décidé. Tu nous manques déjà !

À sa famille, sa femme Christine, ses enfants, ses petits-enfants, à tous ses frères et sœurs, nous adressons nos plus sincères condoléances.

Adéu amic !

 

Joseph Jourda