Éric Marzoppi devant une toile due au confinement et à la solitude.
Une expérience originale aux effets inédits. Eric Marzoppi laisse libre court à ses états d’âme et ses mouvements d’humeur souvent provoqués par l’actualité chargée de révolte et d’émotions
Les concrétions avec lesquelles joue l’artiste pour faire sa toile.
–« Je plonge mes toiles dans l’eau de mer, je laisse le cascan, petit coquillage marin les coloniser et selon ce que me donne la nature, je laisse aller mon imagination », explique l’artiste inventeur d’un procédé déposé à l’INPI (institut national de la protection intellectuelle), nommé SUB’ART.
Un obus qui travers un immeuble, un massacre…déclenchent chez Eric Marzoppi une colère créatrice qui s’exprime par ces matériaux naturels soulignés de bois ou de métal, d’écorces de chêne liège, des plombs de pêche ou autre support, « rien ne m’arrête quand je suis inspiré, l’essentiel est de créer », racontent les toiles de l’artiste, rugueuses et harmonieuses, simples et dépouillées, toujours chargées d’émotion.
C.L.-D.
“Silence de plomb”.