Elie Puigmal sort de son trou … ??? pour taper sur Louis Aliot en prévision certainement des municipales 2026

 

Le comité consultatif Valeurs de la République, Citoyenneté, Laïcité est constitué d’élus de la Majorité et de l’Opposition, et de personnalités qualifiées, d’opinions plurielles.

Le comité a été validé par le Conseil Municipal de Perpignan à l’unanimité, ainsi que la charte de la laïcité.

M. Puigmal veut donner des leçons de morale, sur la laïcité, bravo, pour quelqu’un condamné deux fois par la justice (en 2009 pour faux dans un dossier de campagne et en 2012 pour favoritisme dans le cadre de marché public), c’est quelque part faire preuve de mépris envers les lecteurs.

D’autant qu’il ne semble pas au courant que la loi de 1905 à laquelle il se réfère – et à laquelle nous tenons toutes et tous n’est plus seule -, et les critiques qu’il porte sur la lutte contre le communautarisme semblent dues à l’ignorance des textes qui ont complété la loi originelle :

– la loi du 15 mars 2004 encadrant, en application du principe de laïcité, le port de signes ou de tenues manifestant une appartenance religieuse dans les écoles, collèges et lycées publics
– la loi du 24 août 2021 confortant le respect des principes de la République dite « loi séparatisme » qui entend apporter des réponses au repli communautaire et au développement de l’islamisme radical, en renforçant le respect des principes républicains et en modifiant les lois sur les cultes.

Peut-être méconnaît-il aussi la monté de l’intégrisme dans l’école et les clubs de sport, de 2012 à 2023, vingt-neuf terroristes ayant frappé en France avaient des activités sportives (dix-sept dans les sports de combat, dix dans le football ou le futsal, deux dans le tir sportif) – source journal Le Figaro daté du 3 mars 2024. Qu’il vienne travailler au comité et constate au quotidien toutes les entorses et manquement à la laïcité, ce principe juridique qui pose les fondements du Pacte républicain.

Il critique par ailleurs l’inscription de la procession de la Sanch – qu’il dit ne pas apprécier, chacun est libre -, dans la charte laïcité de la Ville de Perpignan ; je rappelle que cette cérémonie est inscrite au patrimoine Culturel et immatériel de la France.

En fait M. Puigmal n’aime tout simplement pas que le Comité pluraliste de la Ville de Perpignan (deux élus de la Majorité, deux élus de l’Opposition, huit personnalités qualifiées) ait rédigé une charte qui parle de laïcité et de valeurs républicaines, comme si ces principes et ces valeurs abandonnées par une partie de la gauche ne pouvaient être défendues par tous les citoyens.

En guise de dénigrement final, il en attribue la paternité à Louis Aliot et ses communicants dont l’intervention s’est bornée à la mise en page et au choix des couleurs.

Aurait-il critiqué à l’identique la charte laïcité de la Ville de Montpellier qui a inspiré celle de Perpignan ? Il est vrai que la Ville de Montpellier avait dû subir en 2020 des attaques similaires, car le respect de la laïcité et l’égalité homme femme semble au-dessus des forces d’un certain nombre d’associations ou partis politiques.

*Jacques Palacin, Président du Comité Consultatif Valeurs de la République Citoyenneté Laïcité de Perpignan