Victimes colatérales du non respect des règles élémentaires du Code de la Route (notamment à propos du stationnement), et de l’invisibilité sur le terrain des forces de l’ordre (Police Municipale et Gendarmerie Nationale), les éboueurs de la communaauté de communes Albères – Côte Vermeille – Illibéris (CC-ACVI), présidée par le maire d’Argelès-sur-Mer, Antoine Parra (Divers Gauche/ DvG), ont de plus en plus de mal à exercer quotidiennement, en période estivale, leur métier

 

Espérons qu’à la fin de l’été, les ouvriers de la collecte toucheront une belle prime !… En tout cas on le leur souhaite, tellement leur boulot, en ce moment et principalement dans les zones les plus touristiques de la CC-ACVI, est des plus ingrats, perturbé tous les matins par des incivilités et des infractions au Code de la route dont les automobilistes en vacances se fichent éperdument.  Et comme ils savent qu’ils ne risquent (presque) rien, que ce n’est ni la PM ni la Gendarmerie qui viendront les verbaliser, alors… c’est “open bar” !

La situation est devenue particulièrement inquiétante (pour le travail des éboueurs) dans le secteur Plage d’Argelès-sur-Mer qui s’étend depuis l’Allée du Racou (à ne pas confondre avec le hameau éponyme) jusqu’au camping municipal “Le Roussillonnais”, via les artères quardrillées par l’Avenue du Tech en descendant vers le Boulevard de la Mer. Ici, nombre de rues encombrées par des véhicules littéralement abandonnés sur la chaussée par leurs propriétaires le temps des vacances, consituent une gêne considérable pour le ramassage des ordures ménagères sur la voie publique.

Les camions-bennes ont un mal fou à circuler, à passer, certains sont obligés de modifier leur itinéraire, voire d’annuler une partie de la tournée.

Il suffirait pourtant, dans ces secteurs “chauds”, qu’une patrouille des forces de l’ordre accompagne les éboueurs dans leur travail et verbalise les contrevenants, quitte à faire appel à la fourrière, pour remettre un peu d’ordre dans cette insupportable anarchie qui emmerde tout le monde.

 

L.M.