La délégation du Souvenir Français du Comité de Perpignan avec le Général Gilles Glin.

 

Le dimanche 27 avril 2025, avait lieu la cérémonie départementale de la Journée nationale du souvenir des victimes et des Héros de la Déportation au pied du monument dédié du square Bir Hakeim, en présence des autorités préfectorales, des élus et des associations mémorielles. Peu de public assistait à cette cérémonie malgré le contexte actuelle de montée sensible de l’antisémitisme en France

 

Dépôt de gerbe de l’association LGBT+66.

 

Or la Journée nationale du souvenir des victimes de la déportation honore la mémoire de tous les déportés, sans distinction, et rend hommage à leur sacrifice. Cette journée a pour vocation de rappeler à tous ce drame historique majeur, les leçons qui s’en dégagent, pour que de tels faits ne se reproduisent plus.

Autour du sous-préfet, secrétaire général de la préfecture, Bruno Berthet, on notait la présence du sénateur Jean Sol, des députées Sandrine Dogor-Such, Michèle Martinez, et de Louis Aliot, maire de Perpignan, et des représentants de la région et du conseil départemental. Les représentants des services départementaux complétaient les rangs des autorités présentes.

Le général Gilles Glin, délégué général du Souvenir Français et président du comité de Perpignan, était accompagné du porte-drapeau départemental, Guy Portes, du porte drapeau du comité de Perpignan, Bruno Bey, de Firmin Portes, jeune porte drapeau départemental, des présidents des comités de Baho et de Saint Laurent de la Salanque et de nombreux membres du comité de Perpignan, comme Norbert Zablith, Edouard Gebhart, David Tranchecoste, Marie Thérèse Costa-Fusenbeck, du général Jean Philipe Lavesnes, et d’Arlette Renard.

Cette mobilisation du Souvenir Français résulte du fait d’une convention avec l’association Yad Vashem et le Souvenir Français qui formalise sa prise en charge de la sauvegarde mémorielle des tombes des Justes parmi les Nations qui reposent dans notre département. Ils furent vingt-quatre à avoir œuvré au péril de leur vie pour la protection des juifs dans les Pyrénées Orientales pendant l’occupation nazie de 1942 à 1944. Une dizaine repose en terre roussillonnaise.

Pendant la cérémonie un jeune cadet de la Défense et jeune porte drapeau du Souvenir Français, Jean François Lafitte, a lu avec conviction le message de Patricia Mirallès, ministre déléguée auprès du ministre des Armées, chargée de la Mémoire et des Anciens combattants.

« Aujourd’hui, nous commémorons une blessure qui a failli emporter le Vieux Continent, infligée à l’humanité tout entière, au cœur même de l’Europe », souligne la ministre. Qui rappelle « les millions de Juifs, résistants, opposants politiques, otages, homosexuels, tsiganes, témoins de Jéhovah, handicapés, réfractaires », broyés par le nazisme.

Les dépôts de gerbes s’enchainèrent, en commençant par les associations comme Zakhor pour la Mémoire, les Déportés et Internés Résistants et Patriotes, l’association des LGBT, etc., puis suivirent les élus, et enfin le sous-préfet.

 

Les autorités.