Cérémonie à la mémoire des victimes des crimes racistes et antisémites de l’Etat français et d’hommage aux « Justes » de France – Perpignan.
Aujourd’hui, dimanche 20 juillet 2025, avait lieu, à Perpignan, la déclinaison départementale de la Journée nationale à la mémoire des victimes des crimes racistes et antisémites de l’Etat français et d’hommage aux « Justes » de France. Le déroulement en fut classique, allocutions, dépôts de gerbes des autorités présentes, associations, élus, préfecture… et Marseillaise après la minute de silence
Dans les Pyrénées-Orientales, vingt-six personnes ont été reconnues Justes parmi les Nations pour avoir sauvé des Juifs pendant la Seconde Guerre mondiale, souvent au péril de leur vie. Parmi eux, dix reposent dans des cimetières du département, notamment à Canet-en-Roussillon, Maury, Finestret, Codalet, Millas, Prades et Rabouillet.
Aussi, une forte délégation du Souvenir Français avait-elle tenu à assister à cette cérémonie, avec le général Gilles Glin, délégué départemental et président du comité de Perpignan, le général Jean Philippe Lasvenes, délégué chargé des relations extérieures, David Tranchecotes, Edouard Gebhart, et Nobert Zablith, vice-présidents du comité de Perpignan, Jacques Jourda, président du comité de Saint-André, Jacque Bonafos, vice-président du comité de Claira, et leurs portes drapeaux, jeunes et ainés.
En effet depuis 2024, le Souvenir Français du département s’est engagé à :
• Fleurir et entretenir les tombes des Justes.
• Apposer des plaques commémoratives dans les cimetières concernés.
• Organiser des cérémonies d’hommage, comme celle du 1er novembre 2024 à Perpignan.
Une convention a été signée avec l’association Yad Vashem France et la communauté israélite de Perpignan, la CIPPO, pour garantir la sauvegarde mémorielle de ces sépultures.
Lors de leurs interventions, très politiques cette année, Philippe Benguigui, pour l’association Zakhor -La Mémoire et le nouveau président de la CIPPO, ont insisté sur le retour de l’antisémitisme porté par l’extrême gauche française sous couvert d’antisioniste et leur soutien à des mouvements terroristes comme le Hamas palestinien et des appels clairs à exporter les actions terroristes du Hamas contre la communauté juive sur le territoire national.
En l’absence du préfet, le message mémoriel de la ministre déléguée Patricia Mirallès a été lu par le directeur de cabinet du préfet, le sous-préfet Ludovic Julia, qui parlant des Justes français :
–« Magnifiques dans le courage, dans la modestie, dans l’honneur discret. Ils ont offert une chambre derrière une armoire, maquillé des cartes d’alimentation, effacé des noms des registres, caché des enfants dans une ferme, dans une école, dans un couvent. Ils ont menti à leurs voisins, à leurs curés, à leurs maires. Ils ont pris tous les risques. Et parfois, ils ont tout perdu. Les Justes sont la réponse de la conscience aux ordres de la honte. Ils ont incarné, dans les ténèbres, un honneur français. Si les trois quarts des Juifs français ont survécu au nazisme, c’est aussi grâce à eux. Ils représentent, dans leur diversité, une école de citoyenneté, la légende dorée d’une humanité contemporaine. Alors, tant que nous marcherons sur cette terre, les victimes, comme les Justes, ne seront pas effacées. La France n’oubliera pas. Elle enseignera, elle témoignera. Et ce d’autant plus qu’aujourd’hui, l’antisémitisme rôde encore ».
Le Souvenir Français s’y emploie !
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Notes
Les Justes parmi les Nations…
Ce titre est décerné par l’Institut Yad Vashem à Jérusalem à des non-Juifs ayant sauvé des Juifs pendant la Shoah, souvent au péril de leur vie.
En France :
• Plus de 4 300 personnes ont été reconnues Justes dont 26 dans les Pyrénées Orientales.
• Leurs noms figurent au Mémorial de la Shoah à Paris et au Jardin des Justes à Jérusalem.
• Des cérémonies locales et nationales leur rendent hommage, comme récemment à Montpellier et Perpignan.
Une mémoire vivante
Le partenariat entre Le Souvenir Français et Yad Vashem permet :
• Le recensement et la restauration des tombes abandonnées.
• L’installation de plaques commémoratives dans les cimetières.
• Des actions éducatives pour lutter contre l’oubli et l’antisémitisme.