(Communiqué)
Communiqué de Stéphane Franchi, candidat aux élections municipales à Espira de l’Agly : “320 nouveaux logements programmés à Espira : quels impacts pour le village ?”
–“À Espira-de-l’Agly, ce sont désormais 320 logements, dont un certain nombre de logements sociaux, qui sont programmés dans le cadre du Plan Local d’Urbanisme intercommunal (PLUi), à travers trois grandes Orientations d’Aménagement et de Programmation (OAP) implantées sur des terres agricoles, pour l’essentiel viticoles
Les OAP sont des outils prévus par le Code de l’urbanisme pour organiser le développement de secteurs précis ; elles fixent les grands principes d’aménagement (densité, voirie, type d’habitat).
Elles ont été proposées par les mairies.
Ces trois opérations concernent :
-162 logements au nord-ouest (entre les Jardins d’Anna et le Chemin du Garriga)
-108 au sud (à proximité du Domaine Piquemal)
-50 au sud-est (sur le Domaine Fourty)
Avec un potentiel de 300 nouvelles familles dans les prochaines années, ces projets, bien que non opposables, traduisent une volonté claire d’urbanisation massive du village.
Car ces logements ne sortent pas de nulle part. Ils répondent aux exigences de la loi SRU, qui impose à Espira un quota de logements sociaux désormais applicable, puisque la commune a franchi le seuil de 3 500 habitants. Mais une augmentation non maîtrisée du nombre de logements risquerait d’entraîner une saturation des équipements publics, une augmentation des tensions pour le stationnement, ainsi qu’une pression accrue sur les services scolaires, sociaux et administratifs.
Au regard des documents en notre possession, aucune mesure sérieuse n’a été pensée pour accompagner cette densification : ni plan clair pour les écoles, ni réflexion sur le stationnement au centre du village, ni stratégie de sécurité.
Face à cette perspective, il existe d’autres manières de répondre aux besoins en logement : mettre à disposition un bien privé pour réhabilitation et usage social, encadrer le rythme, maîtriser l’urbanisme au lieu de le subir. Il ne s’agit pas de tout bloquer, mais de reprendre la main, pour préserver notre équilibre et la qualité de vie des Espiranencs.
Car l’enquête publique annoncée ne change rien au fond : le projet a déjà été arrêté, les riverains de ces OAP n’ont pas été abordés, les grandes lignes sont fixées, et les habitants ne font qu’être consultés à la marge. Voilà pourquoi cette urbanisation est autant une affaire d’aménagement que de démocratie locale.
Dans les mois qui viennent, chacun devra prendre la mesure de ce que ces orientations signifient pour l’avenir de notre commune.
Nous n’échapperons pas à la loi, mais nous pouvons encore décider comment l’appliquer : avec méthode, équilibre et respect du territoire.
Subir ou maîtriser, imposer ou intégrer — c’est là que se joue l’avenir d’Espira.
En tant que candidat aux élections municipales, soyez certain que je penserai l’accession nécessaire au logement autrement”.
Stéphane Franchi