Comme annoncé dernièrement, ce mercredi matin, dès 7H 30, à l’heure du petit café, les militants du 10 septembre arrivaient au rond-point à l’entrée d’Estagel (côté Perpignan). Si au départ de l’organisation, une crainte subsistait quant à la mobilisation, elle devait être vite levée même si on peut toujours espérer plus
Ainsi, la mobilisation a bien eu lieu au plus près des populations locales, ce qui est de notre avis un point majeur. Nous pouvons dire qu’un accueil chaleureux a été réservé à ceux qui se sont levés tôt pour faire entendre la voix du changement de politique nécessaire pour construire des jours heureux.
Entendu sur le rond-point
Bien sûr, les traditionnels coups de klaxon dans la circulation ralentie, se sont fait entendre, qui n’étaient pas sans rappeler les journées passées sur les ronds-points avec les « Gilets Jaunes ». Ceci dit, sans vouloir obligatoirement, vouloir trouver des points de ressemblance avec ses deux mouvements, dont le premier à mis notre pays sous tension pendant de nombreuses semaines.
Ensuite, des propos bienveillants venant des chauffeurs, toutefois mis au ralenti, venaient réconforter les animateurs de cette journée. Évidemment, dans le groupe, étaient présents les militants chevronnés qui savent comment faire, mais aussi ceux pour qui s’étaient le baptême du feu, venus avec leur sentiment de révolte, de sincérité et disons le, d’honnêteté intellectuelle. À côté d’eux, comme toujours, certains opportunistes sachant les élections municipales proches. Nous n’aurons pas l’audace de citer des noms. Ils ont tout de même étaient bien remarqués. N’est-ce pas ce qu’ils souhaitaient ?
Et demain ?
À l’heure ou nous écrivons ces lignes, nous ne savons pas encore quel lendemain sera donné à cette mobilisation. Gageons qu’au regard de la volonté exprimée sur le terrain, des prolongements seront donnés. Ainsi, nous aurons à rendre compte à nos lecteurs des avancées des événements au niveau local.
Dans tous les cas, la date butoir du 18 septembre était dans toutes les têtes pour regarder et analyser l’impact certain des décisions prises par les divers syndicats décideurs de la journée d’action.
Une nouvelle ère de prise de conscience du monde du travail, est-elle ouverte ? Nous aurons des idées plus précises sur le sujet dans les prochains jours.
Joseph Jourda