Le dépôt de gerbe du député de la VIIIe circonscription de la Moselle, Laurent Jacobelli (RN).
Le 25 septembre 2025 avait lieu à la stèle du Rond-point des harkis à Perpignan, la cérémonie municipale solennelle en hommage aux harkis et aux autres membres des formations supplétives qui ont combattu pour la France au cours de la guerre
Le rang des autorités rendant hommage aux harkis.
On notait la présence des députés des P-O Michèle Martinez (RN) et Sandrine Dogor-Such (RN), ainsi que de Laurent Jacobelli (RN), député de la Moselle, Julien Leonardelli (RN), député européen, Xavier Beaudry, conseiller régional, Louis Aliot, maire de Perpignan et vice président de PMM (communauté Urbaine Perpignan Méditerranée Métropole), Gilles Foxonet, maire de Baixas et vice-président de PMM, André Bonet, adjoint au maire de Perpignan… et des élus du conseil municipal de la Ville de Perpignan.
Un texte fut lu par François Lietta, chargé du Protocole, puis eut lieu le dépôt de trois gerbes, en commençant par celle de Louis Aliot, puis la sonnerie aux morts, la Marseillaise reprise par l’assistance. Le drapeau présent était porté par un représentant des harkis.
Norbert Zablith, vice-président chargé du patrimoine mémoriel, représentait le comité local du Souvenir Français.
Pourquoi cette implication du Souvenir Français ?
Le Souvenir Français a signé au niveau national, une convention avec la Commission nationale indépendante de reconnaissance et de réparation des préjudices subis par les harkis, les autres personnes rapatriées d’Algérie, anciennement de statut civil de droit local, et les membres de leurs familles (CNIH), ainsi qu’avec l’Office National des Combattants et des Victimes de Guerre (ONaC-VG) afin de sauvegarder les tombes des harkis inhumés en France.
Cette convention repose sur une idée simple : de nombreux harkis seuls, sans famille, ont réussi à se réfugier en France dans les années 1962/1963. Abandonnés, ils décédèrent rapidement et leurs tombes furent elles aussi abandonnées. Le Souvenir Français, qui rend hommage à ceux qui ont bien servi la France, a décidé de rénover ces tombes.
Pour ce faire, il a désigné, au niveau national, un chargé de mission, Michel Hadj, qui fut un directeur national du Souvenir Français. Ce dernier, de manière bénévole, visite les cimetières des villes dans lesquelles se sont implantées des communautés de harkis, et élabore des projets de rénovation de ces tombes en déshérence. Le Souvenir Français gère ces rénovations qui sont financées par l’ONaCVG.
Le général Gilles Glin, délégué général du Souvenir Français pour les Pyrénées-Orientales, forte de soixante comités locaux, est chargé de décliner localement de cette convention nationale.
Fidèle à sa devise, « A nous le souvenir, à eux l’immortalité », le Souvenir Français œuvre depuis 1887 pour le travail de mémoire, familiale et collective, au bénéfice de ceux qui ont fait honneur à la France, comme les morts pour la France, les Justes parmi les Nations et …les harkis !