(Communiqué)

 

-“Au cours de l’examen du projet de loi de financement de la sécurité sociale, plusieurs amendements ont été présentés visant à réduire significativement le remboursement des cures thermales. L’ensemble des députés du Rassemblement National et moi-même avons voté contre cette mesure, dont les conséquences auraient été particulièrement néfastes, tant pour les patients que pour l’économie de notre territoire

 

L’objectif de ces amendements était de réduire la prise en charge de 100% à 65% pour les patients en affection de longue durée (ALD) et les forfaits thermaux de 65% à 15%.

L’argument employé est que ce déremboursement pourrait dégager « 200 millions d’euros d’économies pour nos comptes sociaux ».

Il s’agit d’un très mauvais calcul car au contraire, ce dispositif pénaliserait économiquement de nombreux territoires et fragiliserait durablement les quatre-vingt-huit stations thermales de notre pays, souvent situées en zone rurale.

En 2024, le remboursement des cures représentait 244 millions d’euros, soit moins de 0,1 % des 270 milliards d’euros de dépenses de la branche maladie de la sécurité sociale.

En outre, les cures permettent une réduction du recours aux médicaments, générant ainsi des économies substantielles pour nos comptes sociaux.

Priver l’État des ressources issues de 25 000 emplois et de 4,8 milliards d’euros de retombées économiques, c’est affaiblir à la fois nos territoires et nos finances publiques.

Le Rassemblement National, en s’opposant à ces amendements entend défendre la médecine thermale, les emplois qu’elle soutient et les territoires qu’elle fait vivre.

C’est pourquoi, nous nous sommes opposés à ces amendements débattus à l’occasion de l’examen du projet de loi de finances de la sécurité sociale et que nous nous opposerons farouchement à tout projet de décret déposé par le Gouvernement qui menacerait le remboursement des cures thermales”.

 

Anaïs Sabatini, députée de la 2e circonscription des Pyrénées-Orientales