(Vu sur la Toile)

(Captures d’écran BFMTV – Journal de 07H 30 – Dimanche 07 décembre 2025)
Miss France 2026 : entre drame personnel et double culture, qui est vraiment Hinaupoko Devèze ?
(Article de La rédaction Auféminin)

Auféminin.- Paillettes, larmes et tonnerre d’applaudissements : au Zénith d’Amiens, une silhouette longiligne en couronne et écharpe a signé un nouveau chapitre de l’histoire de Miss France. Ce 7 décembre, c’est Miss Tahiti, Hinaupoko Devèze, qui a été sacrée Miss France 2026, sous le regard de millions de téléspectateurs et d’un jury présidé par Michèle Bernier. À 23 ans, la jeune femme de 1,82 mètre succède à la Martiniquaise Angélique Angarni-Filopon, Miss France 2025, qui a elle-même posé la couronne sur sa tête.
Derrière ce sacre très attendu – elle figurait parmi les grandes favorites – se cache une histoire faite de double culture, de retour aux sources et d’un engagement fort autour de la santé mentale. Native de Papeete, passée par la métropole avant de revenir en Polynésie, Hinaupoko Devèze a déjà connu le burn-out, le mannequinat et les plateaux de tournage. Reste à comprendre comment cette jeune femme, entre îles Marquises et sud de la France, s’est imposée comme nouvelle reine de beauté française.
Hinaupoko Devèze, de Miss Tahiti 2025 à Miss France 2026
Née le 17 mars 2002 à Papeete, Hinaupoko Devèze est métisse, d’origine marquisienne par sa mère et française par son père. Elle a grandi entre la Polynésie française et le sud de la France, avant de passer au total quinze années en métropole. Revenue vivre à Tahiti en 2023, elle s’ancre alors davantage dans sa culture, jusqu’à intégrer une troupe de danse marquisienne. Élue Miss Tahiti 2025 dans les jardins de la mairie de Papeete, elle devient ensuite la 96e Miss France et la sixième Miss Tahiti couronnée.
Étudiante en droit puis en psychologie, Hinaupoko Devèze a aussi suivi la voie du mannequinat. Elle apparaît notamment dans le clip Doudou des rappeurs Koba LaD et Naps. Sur scène, lors de l’élection, sa grande taille – 1,82 mètre – et son port de tête ont marqué les esprits, tout comme ses tableaux, entre costume inspiré de l’Antiquité et tenue traditionnelle marquisienne sur le thème Pututiki, imaginée par la créatrice Hélène Coudret. Le soir de son sacre, elle s’impose face à Miss Nouvelle-Calédonie, Juliette Collet, désignée première dauphine.
Si la nouvelle Miss France met autant en avant sa culture, c’est qu’elle a elle-même opéré un véritable retour au pays. “Je suis rentrée en Polynésie il y a plus de deux ans pour renouer avec mes racines. À mon retour, j’ai eu l’opportunité de travailler dans une entreprise touristique pour laquelle j’étais secrétaire administrative et organisatrice de séjour écoresponsable à destination des îles Marquises”, a-t-elle confié au magazine Paris Match. Celle qui est originaire de l’île d’Ua Pou explique avoir frôlé le burn-out pendant le confinement lié à la pandémie de COVID-19, une expérience qui l’a poussée à revoir ses priorités.
C’est d’ailleurs autour de la santé mentale que Hinaupoko Devèze souhaite centrer son année de règne. Pour elle, “Trop souvent négligée ou stigmatisée, elle est pourtant aussi essentielle que la santé physique. Prendre soin de soi mentalement, c’est aussi se donner le droit de se reposer, de parler, de demander de l’aide sans honte ni peur d’être jugé. Je souhaite véhiculer de belles valeurs comme la bienveillance, l’empathie et promouvoir l’écoute, l’éducation et l’accès à des ressources pour toutes et tous.” Sur la scène du Zénith d’Amiens, interrogée par Mareva Georges, Miss France 1991, elle a également rappelé les valeurs qui comptent pour elle, citant “la République, la liberté, l’égalité et la fraternité”.
Miss France 2026 : son pêché mignon ? Le chocolat au lait
Ce soir-là , Hinaupoko Devèze a aussi livré sa vision du pays qu’elle représente. “La France est un peuple ouvert au monde”, a-t-elle affirmé, en rappelant son propre parcours entre métropole et Polynésie. Inspirée par la chanteuse Rihanna, elle résume volontiers son identité en une phrase : “Je suis un peu d’ici un peu d’ailleurs aussi”. Une manière de souligner sa double culture, marquisienne et métropolitaine, qu’elle souhaite mettre en lumière pendant son règne.
Côté coulisses, la jeune femme affiche aussi quelques touches plus légères qui séduisent le public : son péché mignon n’est autre que le chocolat au lait. Durant l’année qui s’ouvre, elle enchaînera les déplacements, événements sportifs, artistiques ou culturels, mais aussi les interviews, avec un accompagnement inédit : pour cette édition, l’ancienne Miss France Camille Cerf a été désignée marraine officielle, chargée de la guider dans l’exercice médiatique. Une nouvelle étape pour Hinaupoko Devèze, désormais visage de la France, de Tahiti aux plateaux de télévision.
(Source : Aufeminin)


