Face à l’arrivée des engins et camions du chantier ce lundi matin, les commerçants riverains impactés pendant deux semaines par l’ouverture de ces travaux avaient disposé leurs véhicules en guise de “bouchon” : “No pasaran !”.
Ce lundi matin, dès 8H, les cafetiers-restaurateurs et autres commerçants acteurs principaux de la saison estivale, ont bloqué le démarrage d’un chantier qui devait donc débuter ce 25 septembre et ce jusqu’au 6 octobre. L’objet de ces travaux était l’ouverture d’une importante tranchée pour alimentation d’ENEDIS, sur l’une des artères principales du quartier piéton, l’allée des Palmiers (devant la résidence Les Platanes plus précisément)…
Le “bouchon” des riverains.
Ce n’est que vendredi, la veille du week-end, soit à peine quarante-huit heures avant le lancement du chantier, que les commerces les plus impactés par les travaux ont appris la bonne nouvelle, par l’affichage (à même leurs terrasses encore occupées par de nombreux touristes à cette époque de l’année) de l’arrêté portant à restriction temporaire de la circulation (automobile et piétonne) et du stationnement.
Immédiatement, les riverains concernés se sont rapprochés de l’ACCA* dont le président, Patrick Pienne s’est rendu sur les lieux et, dans la foulée, a alerté la Municipalité sur cette évidente absurdité : bloquer l’un des accès et passages principaux du secteur centre-plage, fréquenté par les estivants.
–“La saison est loin d’être terminée”, tempête un commerçant. “Preuve en est les parkings de la station dont le stationnement reste payant jusqu’au 30 septembre. Si la Municipalité a choisi d’arrêter cette date, c’est bien parce que la clientèle est toujours là … Mais comment peut-on décider d’ouvrir un tel chantier au mois de septembre ?!… Et pourquoi pas la prochaine fois au mois d’août, tant que nous y sommes !”.
Un autre renchérit : “On veut nous imposer des travaux et l’on paye des droits d’occupation du domaine public alors que pendant deux semaines nous ne pourrons plus exploiter nos terrasses. Cela devient Kafkaïen. No pasaran !”.
Dès la première heure ce lundi matin, le président de l’ACCA était aux côtés des commerçants pour calmer le jeu et faire le lien avec la Municipalité (aucun élu cependant n’était présent sur le terrain) et tenter de trouver une solution dans un dialogue constructif.
Toutefois, les commerçants semblent décidés à ne pas lacher le morceau…
A suivre.
L.M.
*ACCA = Association des Commerçants du Centre Plage.
Le fameux arrêté municipal qui a déclenché la colères des brasseurs, cafetiers et restaurateurs au centre plage.