Ce mardi 25 mai en début de matinée, le ton est vite monté à propos du nouveau site choisi par la Municipalité d’Argelès-sur-Mer pour implanter à la Plage le désormais traditionnel Marché estival des artisans, après le cinglant échec du choix de la piste d’atterrissage du Bois des pins… qui a soulevé un vent de protestation et de colère de la majorité des riverains et, surtout, des acteurs associatifs investis dans la protection de l’environnement (ADREA, FRENE’66…).

Le futur endroit désigné par les élus, à savoir le parking des Caraïbes – appelé “Parking Fuster” par les Argelésiens, du nom de feu le propriétaire de l’immeuble jouxtant les lieux -, est loin de faire l’unanimité : non seulement il est situé en zone inondable, non seulement il est exigu pour accueillir la totalité des chalets des artisans… mais en plus l’installation dudit Marché artisanal privera tous les commerçants d’emplacements de livraison précieux en haute saison estivale. Il serait irresponsable aujourd’hui d’imaginer réserver sur le front-de-mer (comme autrefois) ou dans les allées piétonnes (déjà à la voirie suffisamment très dégradées) un passage matinal pour les camions de livraison.

Même si Argelès-sur-Mer n’est pas le lieu de naissance du sculpteur Rodin, on peut légitimement s’interroger sur la présence d’un Penseur dans les couloirs de l’Hôtel-de-Ville…

 

L.M.