L’affaire commence à faire grand bruit : une première réunion, initialement programmée pour cette semaine entre Monsieur le maire, Antoine Parra et les commerçants non sédentaires – présents toute l’année sur les marchés hebdomadaires de plein vent qui se tiennent traditionnellement au village, tous les mercredis et samedis -, a été annulée pour être “mieux” reportée au lundi 27 mai, non sans provoquer des gingivites du côté des ambulants patentés
A l’origine de la grogne : le marché d’été qui se tient trois jours par semaine – les lundis, mercredis et samedis -, de la mi-juin à la mi-septembre, sur le parking des Platanes, au centre-plage de la station balnéaire.
Le bruit a couru (et la rumeur se fait même de plus en plus insistante sur le sujet) que la Municipalité d’Argelès-sur-Mer envisagerait, pour cet été 2024, de n’attribuer aux commerçants non sédentaires qui pourtant s’activent toute l’année au village – Qu’il pleuve, qu’il vente ou qu’il neige -, des places sur ce marché estival des Platanes qu’un jour (parmi les trois) par semaine…
Ce qui reviendrait à favoriser uniquement des commerçants “de passage”, débarqués en fourgonnette d’ailleurs, en tout cas présents uniquement en été “pour faire facilement son beurre” dans l’affluence estivale…
Les ambulants argelésiens, “de aqui”, voient là une insupportable discrimination à leur égard. Ils réclament tout simplement le droit (en acquittant bien sûr le paiement pour l’occupation du domaine public) de pouvoir déployer leurs stands sous les platanes d’Argelès-plage tous les lundis et vendredis.
La logique voudrait même qu’ils soient prioritaires (il y a largement de la place pour tous) au regard du service rendu tout le long de l’année, par leur présence très appréciée sur les marchés du village et le lien social qu’ils font fructifier hors saison estivale.
L.M.