Dans un courrier adressé avant-hier à Antoine Parra, maire d’Argelès-sur-Mer, les élus du Groupe d’opposition municipale rassemblés autour de Charles Campigna* ont décidé de boycotter la séance du Conseil municipal déprogrammée pour être reprogrammée “au dernier moment” ce mercredi 30 juin 2021.

Cette Opposition municipale reproche en quelque sorte au 1er magistrat de n’en faire qu’à sa tête s’agissant du calendrier des séances du Conseil municipal, “ne respectant pas l’échéancier” de ces rendez-vous pourtant communiqué en début d’année par Antoine Parra lui-même. De fait, l’Opposition s’interroge sur cette tactique désavantageuse pour elle, et ce dans la mesure où dès lors elle n’a ni le temps ni les ressources d’examiner correctement l’ordre du jour des Conseils municipaux décalés.

 

Extraits du courrier adressé par le Groupe Campigna à Antoine Parra :

 

“Lors du Conseil Municipal du 28 janvier 2021, comme nous l’avions demandé, un échéancier des conseils municipaux suivants nous a été donné, soit les 25 mars, 27 mai et 29 juillet (copie ci-jointe).

Celui du 27 mai a été avancé, puis reculé. Nous avons été informés tardivement des deux changements de date. Soit.

Jeudi 24 juin, à 20h 58, nous avons reçu un courriel pour une séance du conseil municipal le 30 juin (?). Une nouvelle fois, le calendrier proposé a été modifié. Si le délai réglementaire de transmission des documents est respecté, nous ne pouvons qu’être indignés devant ce manque de respect envers votre opposition, mais aussi les Argelésiens.

Ce défaut d’information à notre égard, ainsi que nos engagements respectifs, ne nous permettront pas d’assister à cette séance, nous le déplorons. Nous rappelons qu’être élu dans l’opposition, c’est avant tout être conseiller municipal à part entière. Cette façon d’agir est contraire à l’installation d’une vie démocratique saine à Argelès-sur-Mer.

Nous espérons toutefois que notre commune est gérée avec plus d’anticipation et moins d’approximation que la tenue des séances du Conseil municipal.

Ne nous étonnons pas ensuite de l’abstention et du désintérêt des Français pour la politique”.

 

*Charles Campigna, Patricia Nadal et Guy Esclopé.