Antoine Parra, maire d’Argelès-sur-Mer et son équipe municipale.
Le Conseil Municipal des Enfants et des Jeunes d’Argelès-sur-Mer (CFEJ).
Aux premiers rangs, étaient présents la plupart des maires de la communauté des communes Albères-Côte Vermeille-Illibéris (Saint-Génis-des-Fontaines, Villelongue-dels-Monts, Port-Vendres, Montesquieu-des-Albères, Palau-del-Vidre, Saint-André, Sorède, Banyuls-sur-Mer…), présidée par Antoine Parra.
Jean-Marc Bassaget, ancien sous-préfet de l’arrondissement de Céret, Isabelle Moreschi, conseillère municipale déléguée à la Sécurité, à la Prévention des risques et à la Circulation, et le maire d’Argelès-sur-Mer, Antoine Parra.
Un millier de personnes ont assisté, samedi 13 janvier, à la mi-journée, à la traditionnelle cérémonie des voeux à la population argelésienne du maire d’Argelès-sur-Mer, Antoine Parra. Nous publions ci-dessous l’intégralité de son discours
–“Quel plaisir !
Quel plaisir de vous retrouver ici pour cette cérémonie des vœux du maire et de sa municipalité à leurs concitoyens. Traditionnelle cérémonie des vœux, qui, généralement, nous offre l’occasion de jeter un regard rétrospectif sur l’année écoulée et un regard prospectif sur l’année qui s’ouvre. Quel plaisir oui ! Je le savoure pleinement.
Quel honneur aussi. Quel honneur, quel privilège pour un maire, à l’aube d’une année nouvelle, de partager ce moment majeur, dont l’objet unique est de s’adresser à l’ensemble de ses concitoyens dans un moment convivial. C’est le seul moment de l’année où la municipalité et les citoyens peuvent ensemble faire un état des lieux de notre patrimoine commun : la commune !
Et à ceux qui ont prévu d’écouter mon discours debout, je suggère de reconsidérer leur projet, moins d’ambition…
Cet honneur que vous me faites je le mesure, je le vis, je l’apprécie infiniment.
Je m’excuse par avance de retracer peut-être longuement les temps troubles, sinistres parfois anxiogènes démoralisants que nous traversons.
Mais, voyez-vous, la vie de notre commune, notre chemin collectif s’inscrit certes dans notre environnement local, mais ne peut se détacher, de l’environnement national et mondial sur lesquels nous n’avons que peu de prise.
Cet environnement national et mondial dicte, participe aussi aux choix locaux que nous faisons ici à Argelès-sur-Mer.
Pour autant, je vous le dis dès à présent, mon propos ne sera pas de céder à la sinistrose, ni même de vous proposer de courber l’échine, faire le dos rond en attendant que ça passe.
Ceux qui me côtoient et me connaissent savent d’ailleurs qu’abandonner, baisser les bras, ce n’est pas le genre de la maison.
Qui plus est, j’ai autour de moi, une équipe formidable qui m’épaule et qui me pousse même : Laurent Fabre, Maguie Pujadas, Antoine Casanovas, Brigitte de Capèle, Valérie Picot, Frédéric Donnet – Muriel Saignol – Lydie Fourc – Aimé Alberty – Isabelle Moreschi Jacques Vilanove, Cathy Barnades, Stéphane Pinéda, Agnès Froidevaux, Didier Lafond, Camille Got, Lucia Sadok, Benoit Ribard, Bernadette Michalak-Guimber, David Thadée, Laurence Véziat, Pierre Broch, Sabine Moinx.
Mesdames et Messieurs, avec une telle équipe, peu importe que les temps soient rudes. Tel le bon marin, nous affronterons la tempête et nous arriverons au port.
Concernant l’année qui s’écoule, vous me l’accorderez, l’exercice n’est ni des plus enthousiasmants ni des plus glamours.
Souvenez-vous ! A l’opération spéciale que nous avait concoctée Vladimir Poutine en Ukraine a succédé une guerre tout court, une guerre totale, guerre dans laquelle les victimes civiles militaires, par milliers passent par pertes et profits… au profit sur tout d’un despote avide de puissance.
Une guerre terrible aux portes de l’Europe dont nul ne voit l’issue. Le tout sur fond de tension extrême entre Taiwan, la Chine et les Etats-Unis.
Tension qui voit se redessiner de nouveaux périmètres d’influence autour des grandes puissances économiques et militaires : Etats-Unis, Chine, Russie.
Durant ce temps, la guerre que se livrent Israël et le Hamas en Palestine, outre le désastre humain insupportable, prend une tournure des plus inquiétantes.
Ajoutons à cela, que les élections qui se profilent aux États-Unis ne sont pas pour nous rassurer sur le futur ordre mondial qui se dessine.
Le tout dans une planète en surchauffe qui voit les années les plus chaudes de l’histoire se succéder inexorablement, des incendies apocalyptiques embraser aussi bien la Grèce que le Canada.
La marche du monde, nous livre au gré du temps qui passe, une actualité déboussolante qui n’est rien d’autre, chers amis, rien d’autre que l’histoire qui s’écrit.
Dans ce contexte mondial qui nous impose ses turbulences, notre pays lui-même, dans sa marche en avant connaît ses propres secousses.
Des secousses qui le divisent, le fragmentent, dressent des franges de population les unes contre les autres.
Ainsi en est-il allé de la réforme des retraites, conduite dans un climat de contestation qui a paralysé le pays durant des mois.
Nous nous souvenons également des soulèvements d’une extrême violence dans ce que l’on nomme communément les banlieues, suite au décès du jeune Nahel*.
Durant d’interminables semaines, le pays est désemparé oscillant entre colère désarroi et incompréhension. Et puis tout récemment la loi sur l’immigration, qui trouble l’opinion publique et interroge sur le fonctionnement même de nos institutions.
L’année a vu des manifestations, parfois violentes, contre des projets de méga bassines qui suscitent des débats passionnés sur fond d’angoisse climatique.
Prenons-en pour illustration les vingt-sept jours consécutifs où la France, les pieds au sec ne reçoit pas une goutte de pluie.
Du jamais vu en hiver dans un contexte où les records journaliers de chaleur tombent les uns après les autres.
Viennent ensuite les tempêtes Ciaran et Domingo qui font leurs ravages en Bretagne particulièrement, avant que des crues historiques, catastrophiques frappent le nord du Pays.
N’oublions pas non plus les attentats barbares sur nos enseignants, Dominique Bernard qui visent les fondements même de notre société.
Pendant ce temps ici, chez nous, à Argelès-sur-Mer nous guettons le ciel à l’affût du moindre cumulus dans l’espoir que la sécheresse inouïe qui nous frappe cesse enfin.
Sécheresse qui nous vaut depuis de très longs mois des restrictions, qui imposent des changements d’usages et des efforts importants qui rompent avec nos habitudes de vie et nourrissent nos inquiétudes.
J’ai une pensée particulière pour nos agriculteurs qui voient leur travail anéanti et parfois même leur outil de production menacé.
Ce sont bien ces conditions se sécheresse extrême qui ont rendu possibles les incendies de Cerbère. Au mois d’Avril ! Rendez-vous compte, plus de mille hectares. Et celui de Saint André, Argelès au mois d’août, le pire que notre commune ait jamais connu dans un secteur habité aussi proche du centre urbain.
Je veux profiter de l’occasion pour féliciter en premier lieu les pompiers pour leur engagement admirable, les forces de sécurité, notre gendarmerie et notre police municipale, mais aussi les agents de la municipalité qui ont accouru spontanément dès qu’ils ont compris que la commune avait besoin d’eux.
Ils nous ont permis d’accueillir et mettre en sécurité ce jour-là , le 14 août en moins de deux heures, plusieurs milliers de sinistrés, de touristes désemparés.
De tous âges ! Jusqu’aux nouveau-nés !
La plupart n’avaient pour tout bagage que les vêtements qu’ils portaient sur eux. Un simple maillot de bain souvent.
Nous leur avons proposé la nourriture, les boissons les couchages bien sûr. Mais dans quelles circonstances !
Imaginez donc que vous ayez dû vous procurer un 14 août à 20h boissons, nourriture, yaourts et laitages pour les enfants, couches pour les bébés, papier toilette et j’en passe pour 2 000 personnes, en état de choc.
La plupart ayant tout perdu, effets personnels, bagages, papiers d’identité, vêtements, bijoux hérités de grand-mère, le chat resté dans le mobil-home, le doudou du petit…
Il a fallu se procurer, rendez-vous compte, 1 000 baguettes de pain pour confectionner les sandwichs nécessaires. 1 000 baguettes à 20H un 14 août…
et surtout apporter soutien, réconfort, le mot qui apaise, à des hommes et des femmes effondrés.
Si j’insiste un peu sur cet évènement c’est parce que je veux remercier sincèrement tous ceux qui ont contribué à rendre possible cette formidable performance.
Une performance qui visait uniquement, principalement, exclusivement, Ã apaiser de la souffrance humaine.
Aux agents de la commune, de la police municipale, de l’office de tourisme, aux bénévoles de la RISC, aux bénévoles citoyens argelésiens tout court, à ces hommes et femmes venus spontanément de communes voisines apporter leur concours, aux équipes d’Intermarché qui nous ont ouvert tout grand leurs portes et leurs rayons, à tous ceux que j’oublie qu’ils ne m’en tiennent pas rigueur et enfin à mon équipe municipale qui a été admirable j’adresse mes très sincères félicitations et mes très sincères remerciements.
Voilà chers amis, très synthétiquement rappelé le contexte mondial national et local dans lequel nous avons, nous, vécu ici dans notre village, à Argelès-sur-Mer, l’année qui vient de s’écouler.
Ainsi va le monde. C’est au fil de ces évènements, dans ce contexte inédit, que l’équipe municipale a piloté la commune.
C’est dans ce décor qu’Argelès-sur-Mer continue d’avancer et de construire son avenir.
Car dans ce contexte d’instabilité politique, d’inflation galopante, d’angoisse climatique et environnementale, la municipalité n’a pas baissé les bras.
Rien en effet, ne serait pire que de se soumettre à la force des difficultés qui se présentent.
Rien ne serait pire que de se recroqueviller, rester passifs, renoncer à tout projet dans l’attente de jours meilleurs.
Comme le prônent d’ailleurs à tout bout de champ, en particulier sur les réseaux sociaux, ceux qui savent, ceux qui ont un avis sur tout … et surtout un avis ; les experts ; experts en voirie, en urbanisme, en agriculture, en tourisme, en économie, en climat, en trottoirs, en pistes cyclables en crottes de chien, experts en tout je vous dis, experts surtout derrière leur écran.
Eux ont les solutions, toutes les solutions. Un tas de solutions qui se résument par un mot : ce mot c’est NON !
Ils sont les partisans de l’arrêter tout, du ne pas faire, bref les partisans de l’immobilisme !
Pour l’immobilisme, je vous l’ai dit, il ne faudra pas compter sur nous !
Vous nous avez élus pour agir. Non pour patienter qu’arrivent des jours meilleurs… mais pour faire que demain soit meilleur qu’aujourd’hui !
Les jours meilleurs il faut aller les chercher, les rendre possibles. Nous sommes en cela en phase avec Michel Audiard célèbre auteur de dialogues de notre bon vieux cinéma français.
Et je voudrais rappeler aux sachants des réseaux sociaux une de ces citations célèbres. Que dis-je une citation : une des pensées profondes de l’inégalable dialoguiste, Sous-préfet Michel Audiard disait « deux intellectuels assis vont moins loin qu’un con qui marche ».
Aussi je vais vous l’avouer chers amis : Si eux, les sachants, derrière leur écran, eux sont les intellectuels qui savent alors, je vous le dis très humblement, j’accepte très modestement de jouer le rôle du con qui marche !
Qui marche pour améliorer la qualité de vie à Argelès-sur-Mer, pour propulser Argelès-sur-Mer vers son avenir.
Je veux dire aussi à tous les experts auto-proclamés de l’écologie, du climat, du grand cycle de l’eau et j’en passe qu’ils n’ont pas le monopole ni de la défense ni du respect de l’environnement.
Ils ne sont pas seuls à avoir conscience de l’urgence climatique et de l’importance d’agir vite et d’agir fort.
Nous sommes nous aussi parents et grands-parents, arrière grands-parents parfois. Nous sommes nous aussi soucieux de la planète que nous transmettons à nos enfants.
Sauf que nous avons certes, en commun inquiétudes et objectifs, mais les réponses que nous y apportons sont radicalement opposées.
L’écologie ne doit pas être punitive, moralisatrice et paralysante. Elle doit au contraire être inspirante, mobilisatrice, gratifiante et surtout source d’évolution, d’espoir même.
L’écologie, personne n’a le droit de s’en arroger le monopole.
Qui rêve d’un monde du tout béton ? Qui rêve d’un monde de la voiture reine ? Qui rêve d’un monde à l’air irrespirable ? Personne !
Pourquoi certains imaginent qu’eux seuls en ont conscience, qu’ils sont plus lucides que les autres des difficultés climatiques qui nous menacent ?
Quelle prétention ! Quel mépris pour tous les autres !
Nous partageons tous le constat d’une planète en grande difficulté. En revanche nous sommes radicalement opposés sur la manière d’y répondre.
Plutôt que tout arrêter de s’opposer à toute action à tout projet nous préférons agir pour rendre la situation plus vertueuse après, qu’avant, en termes d’environnement.
Le projet, une fois réalisé, doit être meilleur en termes environnementaux que la situation initiale !
Cesser tout développement équivaut à se laisser mourir.
Une ville, une société ça vit, ça évolue.
L’anxiété voire l’angoisse face à l’évolution de notre environnement ne doit pas laisser croire que la réponse consiste à figer le présent car le présent aussi vieillit !
Pour aussi belle et vigoureuse que soit une plante si on ne s’en occupe pas, si on ne l’arrose pas, la plante meurt. Il en va de même pour notre société.
Aussi, je me permettrai un conseil, il est gratuit, et je le délivre à l’adresse de tous ceux qui s’offusquent, dénigrent et s’angoissent à l’idée de voir un monde qu’ils idéalisent leur échapper, s’évanouir sous leurs yeux.
Je veux leur dire de ne pas faire comme tant de gens qui passent leur vie à courir après le bonheur, et qui, à force de courir après leur bonheur en oublient d’être heureux.
Nous, dans ce contexte, plus que jamais, nous retroussons nos manches pour construire l’avenir.
Ayons conscience mes chers concitoyens que l’avenir commence aujourd’hui.
Vous le savez, la presse s’en fait régulièrement l’écho, le mandat de maire est devenu un mandat particulièrement difficile.
Nous avons été élus le 15 mars 2020.
2 jours plus tard la France était confinée.
La guerre en Ukraine, les crises sociales, l’inflation, l’explosion du prix de l’énergie, le climat, les incendies, la sécheresse et j’en passe.
Oui, il faut le dire, être aux commandes d’une ville, qui plus est une ville comme Argelès-sur-Mer avec sa particularité de commune très touristique, une ville où la population explose une partie de l’année, être aux commandes de cette ville est devenu très difficile.
Sachez, par exemple, je ne m’en suis jamais fait l’écho, parce que ça n’apporte rien à personne, mais votre maire aussi a fait l’objet, plusieurs fois, au travers de courriers anonymes de menaces sans ambiguïté sur le sort qui lui était promis.
Désociabilisation, esprit de compétition, individualisme, pertes de repères, inquiétude, angoisse, agressivité, exigence croissante… autant d’évolutions individuelles qui gagnent nombre de nos concitoyens et qui sapent notre socle commun.
Je vous le disais l’usage abusif, compulsif des réseaux sociaux par ceux persuadés d’avoir tout compris, persuadés de détenir les vérités et qui soulagent leur mal-être à longueur de journée, à longueur de semaine, à longueur d’année par des commentaires railleurs qui dénigrent et salissent, oui cet usage-là rend difficile l’action publique.
Au passage, ils oublient qu’internet est une des causes très importantes du réchauffement climatique… Je dis ça… on ne sait jamais si ça leur donnait des idées …
Oui l’abus à longueur de temps de commentaires fielleux qui s’en prennent à l’intégrité des élus peut conduire à un certain découragement et devient un poison pour la démocratie locale.
Alors je dis régulièrement à mon équipe : ne tenez pas compte de ces commentaires.
Ils ne sont souvent que l’expression de l’aigreur, de la bêtise et de l’ignorance.
Restez vous-mêmes, restez ambitieux pour votre commune, restez en accord avec vos valeurs, celles qui ont motivé votre engagement pour votre village.
Pensez plutôt à la très grande majorité de ceux qui ne s’expriment pas sur les réseaux sociaux et qui mesurent bien le travail que vous faites.
Pensez à tous les Argelésiens qui comptent sur vous et qui régulièrement vous expriment leur satisfaction.
Eux aussi ils comptent. Ils méritent que nous ne baissions pas les bras. Ils méritent que nous osions… car nous avons tant à faire !
Et il me revient là , chers amis, une phrase de l’immense Albert Camus, une phrase terrible dans un de ses célèbres ouvrages : Le Renégat.
Albert Camus disait, à l’endroit de l’administration et des décideurs de l’époque et dont on attendait qu’ils décident et qu’ils agissent ; il disait à peu près : « Je les méprisais parce qu’ils pouvaient tant et ils avaient osé si peu (répéter) »
Alors osons leur dis-je. Nous pouvons tant nous aussi, … si nous osons ! Osons sans pessimisme, sans optimisme non plus, … osons avec réalisme.
Car le pessimiste lorsqu’il est aux commandes se plaint du vent ; l’optimiste se dit que le vent va changer ; le réaliste lui, ajuste ses voiles et avance ! Alors ajustons les voiles.
Ce principe de réalisme est celui qui guide notre action municipale, notre projet pour Argelès porté pendant la campagne et que vous avez validé. Un projet ambitieux qui malgré le contexte politique, économique et environnemental reste d’actualité.
Quand d’autres collectivités ces dernières années ont eu recours largement aux sirènes des emprunts faciles, notre commune a préféré réduire drastiquement son encours de dette.
Ainsi nous avons, en six ans, réduit substantiellement notre endettement auprès des banques, le ramenant de 23 millions d’euros à 11 millions d’euros.
Ce sont tout simplement 600 000€ économisés annuellement juste en intérêts de la dette.
Aussi, sommes-nous en capacité de financer les projets que nous avons proposés aux Argelésiens, qui ont débuté et qui vont se poursuivre nombreux en 2024.
Cette bonne santé financière nous permet de contracter avec les plus grands établissements financiers nos grands projets structurants.
Ainsi, la Banque des territoires, autrement dit la Caisse des Dépôts et Consignations après analyse de notre trajectoire financière nous suit dans le financement de nos grands projets structurants y compris sur des longues durées.
Dans une période où l’accès aux emprunts est devenu particulièrement difficile, leur engagement à nos côtés, nous délivre 2 messages.
D’abord que la trajectoire financière de la commune leur inspire une totale confiance ensuite que les projets qui sont les nôtres suscitent un réel intérêt.
Un membre de l’opposition me disait récemment monsieur le maire vous faites de l’autosatisfaction.
Voilà pour une fois, lui dis-je, et c’est exceptionnel, voilà pour une fois, une observation sur laquelle nous sommes entièrement d’accord.
Oui j’exprime haut et fort ma satisfaction ! Que la banque des territoires me dise : « monsieur le maire vos grands projets structurants sont de bons projets pour l’avenir de votre commune. Ils nous intéressent. »
Que la banque des territoires me dise : « monsieur le maire la situation et la trajectoire financière de votre commune nous inspirent confiance. »
Alors oui, je l’avoue, je n’en ai pas honte, oui mon équipe et moi sommes satisfaits et même très satisfaits.
Croyez-moi, ça fait du bien et ça compense largement les réseaux sociaux !
D’autant que cette bonne santé financière n’est bien sûr pas due au hasard. Nous y sommes un peu pour quelque tout de même.
Comme je vous le disais, la municipalité a tout d’abord opéré un vaste désendettement. Quand on veut, dans le même temps poursuivre et intensifier la transformation de notre commune il n’existe que 2 leviers.
1 diminution des dépenses,
2 augmentation des recettes.
Concernant la diminution des dépenses c’est, vous l’avez compris, sur les dépenses de fonctionnement que nous avons agi : (Pas sur l’investissement puisque l’investissement c’est ce qui améliore le quotidien de la commune).
Maîtrise de la masse salariale, gestion au plus près des enveloppes allouées aux différents services municipaux.
L’extinction de l’éclairage nocturne par exemple nous a permis de faire de sérieuses économies.
De même des investissements ciblés nous permettent de réaliser des économies de fonctionnement.
Ainsi l’installation de climatisation réversible dans les écoles en lieu et place des ancestraux radiateurs chauffés au fuel, le remplacement massif des lampes traditionnelles à incandescence par des ampoules à leds nous permettent de réduire substantiellement la facture énergétique.
Et ainsi que je vous le disais le désendettement important nous a fait économiser tous les ans d’importantes sommes sur les versements d’intérêts aux banques.
Ces intérêts correspondaient quasiment à de l’argent que nous ne jetions pas par la fenêtre.
Concernant le deuxième levier, l’augmentation de nos recettes, là aussi, notre politique est claire et toute simple.
Nous allons chercher des recettes nouvelles oui ! Mais ailleurs que dans la poche des Argelésiens.
Ainsi je peux vous annoncer ce soir, que pour la troisième année consécutive, je proposerai très prochainement au Conseil Municipal de ne pas augmenter les taxes municipales. Et nous ne sommes pas en année électorale !
Cela ne signifie malheureusement pas que le montant dont vous vous acquittez n’augmente pas. Mais s’il augmente ce n’est pas lié à la part municipale.
L’augmentation est liée au rôle de l’Etat ou celui d’autres collectivités.
Notre politique à nous vise clairement et sans ambiguïté à faire participer davantage la part du tourisme au budget de la commune.
Ainsi, les quelques parkings rendus payants l’été rapportent au budget près de 600 000€ tous les ans.
Pour une très large part ce sont les touristes qui contribuent à cette ressource.
La DSP transports que nous avons mis en place et qui comprend le transport par les petits bus électriques, largement plébiscités, le transport scolaire, et les transports touristiques par petits trains est maintenant opérationnelle.
Les ajustements nécessaires et logiques liés à une première année d’expérimentation et d’exploitation ont été opérés.
Le transport par petits trains n’a bien sûr pas coûté un seul euro à la commune et devrait être très rapidement bénéficiaire.
Il devrait, dès la saison prochaine, rapporter plusieurs centaines de milliers d’euros au budget communal et diminuer de manière importante le coût lié au transport pour la commune.
Dans un même ordre d’idées, la municipalité réfléchit à la mise en place d’aires de camping-car autonomes et payantes, d’octobre à mai ou juin afin de maîtriser les installations désordonnées. Ces dispositifs aussi, participeront à soutenir le budget de la commune.
Enfin, le Conseil Municipal a saisi au mois de décembre l’opportunité qui lui était proposée par les services de l’Etat d’augmenter fortement la taxe d’habitation des résidences secondaires. Et uniquement des résidences secondaires.
Le propriétaire d’une résidence ou d’un logement de vacances peut toujours décider de le proposer en location à l’année et ainsi retrouver une taxe d’habitation normale.
Cette décision qui ne touche que les propriétaires de résidences secondaires aura deux effets possibles.
Soit contribuer davantage au budget de la commune soit mettre sur le marché d’accès au logement à l’année un certain nombre d’habitations qui permettront de répondre partiellement aux près de 900 demandes de logements insatisfaites que nous recensons en mairie.
Cette volonté politique qui consiste à rechercher des recettes supplémentaires liées au tourisme nous l’assumons.
Elle est une vraie rupture avec les gestions passées. Elle part d’un constat et d’une logique très simples.
Argelès-sur-Mer investit pour embellir ses espaces et accueillir les vacanciers dans les meilleures conditions.
Il est dès lors, logique que les habitants de la commune n’assument pas seuls la totalité des investissements et que les visiteurs, vacanciers ou touristes participent eux aussi au financement des infrastructures réalisées pour eux en grande partie.
Pour autant, n’allez pas dire aujourd’hui en sortant d’ici que le maire veut faire les poches aux touristes.
Ce n’est pas mon propos. Ce n’est pas notre intérêt.
Non, le maire veut simplement rééquilibrer la participation de l’apport touristique aux dépenses de la commune. Et ce n’est que juste.
Mon équipe et moi travaillons pour Argelès, dans le respect des principes simples auxquels nous ne dérogeons pas.
Préparer et propulser Argelès vers son avenir avec une attention particulière pour les plus fragiles.
Pour autant, l’ensemble des projets que nous menons passe au crible de plusieurs impératifs.
Le projet va-t-il dans l’intérêt du futur d’Argelès ? La commune peut-elle le porter financièrement ? Le projet s’inscrit-il dans la transition écologique ? Chacun de ces impératifs étant à ce jour rédhibitoire.
Je vous le disais, et les circonstances ne nous effraient pas, nous sommes élus pour transformer Argelès et la propulser vers son avenir.
Nous sommes élus pour construire ensemble notre avenir ou à tout le moins, ainsi que l’exprimait Antoine de Saint Exupéry, à tout le moins le rendre possible.
Je reprendrai ici la merveilleuse phrase de cette poétesse africaine : il faut faire confiance à l’avenir. Oser y croire. Et allumer les étoiles une à une s’il le faut.
Cette ambition, cette confiance nous la mettons en Å“uvre au quotidien. Dans le strict respect des exigences environnementales et dans l’anticipation de l’inévitable et souhaitable évolution de nos modes de vie.
Faciliter et fluidifier la circulation, nous préparer aux mobilités de demain, dynamiser encore notre centre-ville pour le rendre toujours plus vivant et attractif, poursuivre la fusion en bonne voie des deux parties de la commune qui jusque-là cohabitaient presque séparément.
Je veux parler du village et de la plage laquelle accueille de plus en plus de résidents à l’année.
Il y a peu encore on avait l’impression de deux parties de la commune qui coexistaient séparément. Nous nous sommes engagés à effacer cette frontière virtuelle.
L’important maillage de pistes cyclables et piétonnes, le transport urbain gratuit pour les mineurs y sont pour beaucoup.
Nous allons poursuivre et accélérer cette tendance.
Nous poursuivrons l’embellissement et l’attractivité de notre plage avec, et j’en parlerai juste après, un réaménagement en profondeur du front de mer.
Nous y poursuivrons pendant et hors saison les décorations et les animations. Les toutes dernières à l’occasion de cette fin d’année clôturées par le bain du 1er de l’an ont été une totale réussite.
Nous avons besoin de ces moments de bonheur collectif. J’en profite pour remercier et féliciter très sincèrement les équipes de l’animation et notamment les élus Camille Got et Aimé Alberty mais aussi Jordi Pleindoux, Frédéric Bartissols et leurs équipes pour le vrai souffle de fraîcheur qualitative qu’ils ont insufflé à l’animation à Argelès-sur-Mer.
Mesdames messieurs, une de nos priorités également est la prise en compte des besoins des jeunes familles qui ont des enfants.
Au quotidien, élever des enfants est une tâche difficile. Bien plus difficile aujourd’hui que par le passé.
Nous souhaitons leur apporter notre soutien en leur proposant des espaces, des structures, des animations, des offres de service de qualité.
Ainsi, à la plage, dans le prolongement du mini-golf à l’arrêt depuis quelque temps et qui sera réaménagé en espace ludique pour les tout petits nos jeunes auront leur pumptrack dans le courant de l’année.
A deux pas de la mer, à deux pas du bois de pins que nous souhaitons rééquiper de mobilier urbain.
Parking assuré pour les parents qui souhaitent accompagner leurs petits ou, mieux encore transport public gratuit pour les mineurs.
Cela avant qu’un réaménagement total du front de mer et de sa promenade vous soient proposés.
Le centre-ville aussi va poursuivre sa profonde transformation afin de revigorer encore sa vitalité.
Nous avons une chance inouïe d’avoir de grands groupes scolaires au cÅ“ur de notre centre-ville. L’école maternelle Edouard Herriot et l’école élémentaire Curie Pasteur.
Déjà , d’importants travaux de confort et de performance énergétique ont été réalisés.
D’autres travaux visant à la qualité de vie de nos enfants démarreront dans le courant de l’année. Nous procèderons très bientôt à l’isolation par l’extérieur des deux groupes scolaires et procèderons au remplacement de toutes les menuiseries extérieures.
Nous allons reconfigurer intégralement la cour élémentaire Curie Pasteur avec la suppression totale du goudron et la création d’espaces thématiques renaturés y compris pour l’enseignement en extérieur en concertation avec les enseignants les parents et les enfants.
Nous aurons là par la même occasion un magnifique îlot de fraîcheur en centre-ville.
Les travaux pour la réalisation d’un dortoir pour les tout-petits à l’école Herriot débuteront aussi.
Sur le même site, nous avons acquis un terrain pour y construire une cuisine centrale sous gestion communale pour la confection des repas de nos enfants à partir, le plus possible, de produits issus de l’agriculture biologique ou de circuits courts.
Ça en sera fini des plateaux repas conditionnés à des dizaines de kilomètres, plusieurs jours à l’avance transportés puis réchauffés dans des barquettes plastique avant le service.
D’ores et déjà , nous sommes en contact avec nos agriculteurs locaux pour leur proposer ce marché qui peut largement les intéresser et soutenir leur activité.
L’espace cantine sera aussi requalifié et redimensionné pour offrir aux enfants à l’heure méridienne un vrai moment qualitatif et de détente ce qui n’est pas le cas aujourd’hui, dans les actuels locaux trop exigus.
Sur ce même site, la communauté de communes que j’ai l’honneur de présider prévoit l’aménagement de locaux pour l’accueil des enfants en activités périscolaires. Des locaux pour le périscolaire dignes de ce nom.
La communauté de communes a prévu également dans ce secteur la création d’une deuxième crèche. Ce sont des investissements importants que la Communauté réalise pour la qualité de vie de nos jeunes.
Cela permettra d’accueillir à Argelès plus d’enfants dans nos crèches et soulagera en même temps celle existante trop réduite au regard de l’importante fréquentation.
La crèche actuelle au Cami de la Maïnada accueille quarante-sept enfants dans des locaux trop petits.
Elle a besoin d’espaces supplémentaires mais les règles d’urbanisme sur le secteur l’en empêchent.
L’idée est d’obtenir de la CAF la possibilité d’accueillir cinquante enfants au total que nous répartirons sur les deux locaux.
Nous pourrons ainsi disposer de deux crèches. Vingt-cinq enfants dans l’actuelle qui retrouvera les espaces et le confort nécessaires et vingt-cinq autres dans la seconde en centre-ville tout près du parking.
Imaginez ces parents, papa ou maman qui tous les matins courent contre la montre, le confort qui sera le leur, en pouvant déposer sur le même site un enfant à la crèche, l’autre à la maternelle, l’autre en élémentaire sans aucune difficulté pour se garer.
Les permis de construire de l’ensemble devraient être déposés le mois prochain.
Dans le même secteur est prévue la reconstruction après démolition de l’ancien bâtiment, dit des instits juste en face de la Maison France Service, de 30 logements pour étudiants et jeunes travailleurs. Le chantier vient de commencer.
Vous le voyez la part belle est ainsi faite à notre jeunesse sur le centre-ville. Rien de mieux pour y assurer la vie.
Des enfants depuis la crèche jusqu’aux jeunes travailleurs tout le monde aura sa place. C’est ça aussi soutenir les familles avec enfants.
Vous avez pu voir que les travaux pour la construction d’une nouvelle caserne de pompiers ont démarré.
Dès les travaux terminés la mairie pourra récupérer les actuels locaux pour développer son important projet de politique sociale à but d’insertion.
Elle pourra également proposer sur ce site un espace dédié aux restaurants du cœur dont le plus proche se situe aujourd’hui à Saint André.
Dans l’attente, croyez bien que mes équipes aussi bien les agents, que les élus, que le CCAS et que des bénévoles au travers de l’association DESIG qui pilote le projet Territoire zéro chômeurs, ne relâchent pas leurs efforts.
J’évoquais une réflexion sur une possible création d’un crématorium sur le secteur de la nouvelle caserne.
Nous sommes aujourd’hui dans l’attente des offres du délégataire. Le dossier est donc très bien avancé.
Vous en conviendrez, il s’agit là d’un projet qui, pour le coup quelque part, nous concerne tous, absolument tous…
Je voudrais au passage souligner que ce que j’indique là , ce ne sont pas des promesses de Gascon qui n’engagent que ceux qui y croient.
Mon équipe et moi avons à cœur de respecter nos engagements ainsi que le résumait notre slogan largement repris dans notre document de campagne. Le fameux « je l’ai dit, je l’ai fait »
J’en veux pour preuve les engagements que j’évoquais ici-même à , l’occasion de cette même cérémonie l’année dernière.
J’ai repris mon texte de l’an dernier et voici ce que je disais.
J’indiquais par exemple l’ouverture d’un bureau de poste toute la semaine à la plage dans l’office de tourisme qui serait rénové.
C’est fait : le bureau de poste est ouvert les travaux de réfection de l’office de tourisme ont commencé.
J’informais de la révision légère du PLU pour dégager du terrain communal afin de le proposer à la construction d’un centre médical de garde, car nous en avons bien besoin. C’est fait. Le PLU est révisé. Nous travaillons sur la réalisation du Centre Médical.
J’évoquais la piste cyclable qui relierait entièrement le quartier Saint Pierre par la route de Saint André jusqu’au pont de la Massane. C’est fait !
J’indiquais la réalisation d’un rond-point justement au croisement de la route de Saint André et de la route de Perpignan. C’est fait.
Je m’engageais à la prochaine réalisation d’une piste cyclable et à l’amélioration de la route particulièrement dangereuse du chemin de Charlemagne vers le stade Cantona. C’est fait.
Je m’engageais à démarrer les travaux pour sécuriser le chemin de Neguebous du lycée jusqu’au rond-point de Pujols. Je m’engageais à les démarrer. C’est fait. Et c’est largement fait.
Et bien, je m’engage aujourd’hui à les terminer d’ici la fin de l’année. Sur toute la longueur jusqu’au port ! Y compris l’avenue Molière devant l’école y compris l’avenue de Charlemagne devant le stade Gaston Pams.
A ce sujet, je vous annonce par avance des conditions de circulation très difficiles pendant de longs mois… sur l’axe le plus passant de la commune. Ça va râler ! Je songe chers amis, à déménager à l’étranger pendant la durée des travaux.
Surtout qu’il faut savoir qu’à l’instar de l’avenue des Flamants Roses, celle qui depuis le rond-point de Saint-André pénètre dans la zone économique, la réfection complète du Chemin de Palau, est programmé par la CDC. Là aussi, il s’agit d’un axe très fréquenté… mais vous avouerez que ce n’est pas du luxe… Il faudra juste faire preuve d’un peu de patience pendant quand-même… plusieurs mois.
Par contre, je ne m’engageais pas, à réaliser le parking derrière l’Ecole Molière et l’espace naturel pédagogique et ludique. Nous l’avons fait quand-même !
J’évoquais aussi les travaux de réfection de la digue du port. Plus de dix millions d’euros. C’est fait. Le plus important chantier du département en 2023.
J’aime à rappeler au passage que cette digue certes, protège le port, mais elle sert aussi depuis l’origine à permettre à la Massane de s’écouler en son embouchure lors des tempêtes d’est quand la mer monte.
Sans elle les désastres sur la partie urbaine lors des inondations pourraient être infiniment plus dévastateurs.
Je rappelais aussi que nous lancerions les travaux de la maison de la Mer qui hébergerait le Parc Marin une institution au service de la biodiversité marine qu’on nous envie, et qui hébergerait aussi la capitainerie. C’est fait. Les travaux ont démarré.
Sachez par ailleurs que le projet de requalification du port avec le rehaussement des quais bas et le creusement d’un nouveau bassin suit son cours.
Les travaux de rehaussement de 80 cm des quais bas en anticipation de la montée prévue du niveau de la mer devraient commencer dans le courant de l’année.
J’informe aussi tous ceux qui l’ignoreraient que la commune a été lauréate sur ce projet et a bénéficié d’une enveloppe d’un million d’euros de la part du CEREMA pour la qualité de son projet.
Plus de cent projets avaient candidaté au niveau national onze au total ont été retenus dont trois en Occitanie.
Le projet d’Argelès est celui qui a bénéficié de la plus importante enveloppe. C’est là aussi le signe de l’intérêt et du crédit que les organismes de l’Etat portent à nos projets.
S’agissant du bassin, nous espérons, après qu’auront été réalisées toutes les démarches nécessaires ainsi que la consultation de la population, nous espérons l’autorisation de creusement en décembre 2024.
Bien sûr dans une vision optimiste. Mais vous l’avez compris : nous sommes optimistes.
Il est sans doute utile de rappeler à ce moment de mon propos que ces projets, comme je vous l’ai indiqué nous voulons les conduire sans faire appel à de nouveaux impôts sur le budget des ménages argelésiens.
Vous le voyez, nous cultivons le « Bien Vivre à Argelès » et nous sommes guidés, en cela, par les valeurs de solidarité et de justice sociale : enfants, jeunes, adultes, retraités, chacun doit pouvoir se loger, se soigner, se former, se distraire, accéder à la culture et à l’emploi.
A cet effet nous avons mis en service très récemment Place Gambetta, la toute nouvelle maison France Services.
Nos agents sont là pour vous accompagner et vous tirer de diverses difficultés administratives que vous pouvez rencontrer au quotidien.
Cette Maison France Services, nous l’avons voulue pour réduire l’éloignement qui s’est installé entre les citoyens et les administrations.
Tout le monde ne maîtrise pas les démarches par internet !
Ce service est là pour vous aider. Je précise que ce n’était pas là un engagement mais, là aussi, nous l’avons fait quand-même !
Nos anciens, nous ne les oublions pas :
– Nous les invitons, toutes les fin d’année, pour le traditionnel ” Repas-Spectacle des aînés ” qui a accueilli, en 2023, plus de 800 personnes à l’Espace Jean Carrère et pour lequel je donne rendez-vous cette année les 08 et 09 février prochains.
– A l’occasion des fêtes de Noël, 385 boites de chocolat ont été remises aux plus de 85 ans.
– Nous veillons à ce que notre ville ait un aménagement urbain adapté à tous ;
– Nous organisons des rencontres intergénérationnelles avec les écoles, le Conseil Municipal des Jeunes et le CCAS ;
– Enfin, notre Centre Communal d’Action Sociale propose régulièrement des ateliers séniors diversifiés.
Vous le voyez, personne n’est oublié à Argelès-sur-Mer.
Nous travaillons à ce que notre commune vive.
Nous ne faisons pas de politique politicienne. La politique politicienne c’est à la télévision.
Nous travaillons pour Argelès, pour tous les Argelésiens dans la ferme croyance en des valeurs qui, j’en suis certain nous rassemblent.
Respect de l’autre plutôt que mépris et dénigrement.
Union plutôt que division.
Favoriser le vivre ensemble plutôt que l’individualisme, l’indifférence l’exclusion.
C’est cela défendre la démocratie de proximité qui en a tant besoin. Unir plutôt que diviser, respecter plutôt que dénigrer.
Les autres, ceux qui ne partagent pas cette vision, qu’ils retournent à leurs réseaux sociaux.
Avant d’en terminer,
J’en profite pour remercier les enseignants de nos écoles, les Hussards de la République, mais aussi nos directeurs, pour leur souci quotidien de transmettre aux enfants d’Argelès, les savoirs et les valeurs qui les aideront à devenir les citoyens de demain.
Car ne l’oublions pas, une jeunesse sans avenir prépare une société sans progrès. J’y associe tout notre personnel des écoles, notamment les ATSEM pour leur travail à leurs côtés.
Je remercie sincèrement tous les services qui assurent votre sécurité au quotidien :
-La Gendarmerie d’Argelès-sur-Mer et la Compagnie de Céret.
-Les pompiers du Centre de secours d’Argelès-sur-Mer. J’y associe les bénévoles de la RISC pour leur engagement sans faille.
-La Police municipale d‘Argelès-sur-Mer.
Je remercie plus largement l’ensemble des agents communaux pour la qualité de leur travail. Ils constituent la force mise au service du public.
Je remercie enfin toute l’équipe municipale, qui par sa présence et sa disponibilité a permis de répondre aux rendez-vous de l’Histoire de notre commune.
Une mention particulière à ma Première adjointe, Julie Sanz, retenue pour des obligations familiales. Pour l’ensemble de son engagement sans faille et dont j’excuse l’absence parmi nous. Rendez-vous compte, sa fille est sélectionnée à Boulogne-sur-Mer pour les championnats de France de GRS.
A mes parents que vous ne voyez pas mais qui sont là , quelque part, je veux leur dire que l’écharpe que je porte depuis 8 ans, je la leur dois, eux dont l’extrême probité forge le chemin d’intégrité et de sincérité que je veux suivre avec vous pour les deux ans à venir. Et peut-être au-delà …
Je veux dire à mon épouse Maryse, qui tient bon durant tout ce temps, depuis le premier jour de mon mandat de maire, à mes 4 enfants, à tous les conjoints et conjointes des membres de notre équipe pour leur patience à tous ceux-là je veux dire merci.
Voilà chers amis les quelques sujets que je souhaitais aborder avec vous ce soir.
Maintenant il commence à faire un peu soif. Il ne faut plus tarder.
Alors pour conclure, je souhaite, je nous souhaite qu’ensemble nous fassions confiance à l’avenir, que nous osions y croire. Alors, et alors seulement, ensemble, nous pourrons allumer les étoiles sur Argelès-sur-Mer, une à une s’il le faut.
Bonne année 2024. Bon any nou.
Vive Argelès-sur-Mer vive la République et vive la France”.
Antoine Parra, maire d’Argelès-sur-Mer
*La mort de Nahel Merzouk, un adolescent franco-algérien de 17 ans, est causée par le tir à bout portant d’un policier, le 27 juin 2023, lors d’un contrôle routier durant lequel le jeune homme a refusé d’obtempérer, à Nanterre, dans le département des Hauts-de-Seine (région parisienne). L’événement a provoqué des émeutes dans de nombreuses villes françaises, ainsi qu’en Belgique et en Suisse.