De gauche à droite (@avril2023) : David Lebret, Aldo Avallone (Nouba Club & Solé-Mio à Paulilles) et Chichi (L’Exotik & Le Central à Argelès-plage). 

 

Il a été l’une des figures les plus marquantes (et attachantes) des soirées festives dans les années 90 à 2000, sur la Côte Vermeille et en Vallespir, où il officiait derrière les comptoirs des établissements les plus branchés, tendances, de cette époque insouciante.

Bien que natif d’Argenteuil dans le département du Val-d’Oise, en région parisienne, le 17 mai 1972, David Lebret a fait jeunesse à Céret où il a grandi. C’est d’ailleurs en accompagnant ses potes du Vallespir qu’il a secoué ses premiers cocktails, ès-qualité de barman, à la fameuse Bodega Roberto, à Argelès-plage, fin des années 80 tout début des années 90.

Très vite, par sa gentillesse, son professionnalisme et sa discrétion – sans oublier son légendaire sourire et son très séduisant regard -, où qu’il fût employé David Lebret a conquis un large public de nightclubbers, allant des jet-setters les plus fortunés aux saisonniers en déshérence. Dans les nuits magiques argelésiennes, il était une belle étoile, une belle personne, quelqu’un à qui on pouvait se confier, entre un soft drink et une brève de comptoir, quelqu’un qui trouvait toujours le temps d’être à l’écoute, même pendant les coups de bourre.

Dans les années 2000, il a changé de cap, géographiquement et professionnellement. Sans toutefois perdre le contact avec ses amis catalans, la famille, conservant le lien social, comme on dit, avec ses anciens patrons, ses ex-collègues de travail, ses anciens clients… et les potes de toujours. A chacun de ses retours “au pays”, à Céret ou à Argelès-plage, les retrouvailles même les plus discrètes, futiles, donnaient lieu à un grand déballage d’anecdotes, piochées dans ce bon temps d’autrefois, des nuits estivales “losargelésiennes” durant lesquelles on ne se couchait pas avant midi, une belle époque où le hasard était le fil conducteur, le fil rouge… C’était avant.

David Lebret s’en est allé dimanche 5 janvier, sur la pointe des pieds, des suites d’une longue maladie.

Au revoir “Dawouid” (comme dirait l’Ami fidèle de toujours, Chichi). Nous n’oublierons jamais ces précieuses et très heureuses soirées d’été que tu nous as fait traverser un verre à la main (pour rester dans la modération).

A ton épouse Flore, à tes filles Schancia et Naya, à ta maman Michèle Lazerges, la rédaction de Ouillade.eu présente ses sincères condoléances les plus attristées.

 

L.M.

*Les obsèques de David auront lieu le mardi 14 janvier 2025, à 15H, au crématorium de Perpignan (699 rue Louis Mouillard ZAC de Torremila). En attendant, David repose à la Chambre funéraire Sud-Méditerranée (4 bld. Jacques Albert), à Elne.