(Communiqué)
“La mairie d’Argelès-sur-Mer cumule les condamnations devant la justice administrative”, sous ce titre Charles Campigna, conseiller municipal d’opposition d’Argelès-sur-Mer nous communique avec prière d’insérer :
“Hier, le tribunal administratif de Montpellier a de nouveau donné tort au maire d’Argelès-sur-Mer – Antoine Parra, NDLR -, condamnant la commune dans l’affaire qui l’oppose à la société TrainBus, gestionnaire historique du transport touristique. Le jugement est sans appel : la société privée, confirmant ainsi les errements juridiques et politiques d’une municipalité enfermée dans une logique d’obstination.
Un entêtement coûteux et idéologique
Pourquoi le maire persiste-t-il à faire systématiquement appel à chaque condamnation ? Par orgueil personnel ? Par peur d’admettre ses erreurs ? Ce qui est certain, c’est que chaque recours se fait aux frais du contribuable argelésien.
Depuis la décision de municipaliser le transport touristique, les finances publiques sont en souffrance. Avant l’arrivée de l’actuelle majorité, ce service ne coûtait pas un centime à la collectivité. Il fonctionnait efficacement, en transportant jusqu’à 1,5 million de passagers par an, sans aucun incident majeur.
Une régie municipale déficitaire et sous-performante
La régie municipale, censée incarner la « souveraineté locale », accuse désormais un déficit structurel dépassant le million d’euros par an. Le modèle défendu par le maire, loin de garantir un meilleur service, pèse lourdement sur les finances locales sans améliorer la qualité du transport. Alors que le maire en conseil municipal nous a promis d’importants bénéfices et un service irréprochable, nous en sommes loin.
En réalité, cette décision n’était ni fondée sur des faits ni sur des impératifs de sécurité, TrainBus a démontré sa fiabilité pendant des années. Elle traduit surtout une volonté d’écarter un opérateur performant, par crainte de la comparaison et surtout meilleur que lui.
Cette régie est-elle légale ? Jusqu’où ira le déni ?
Cette nouvelle défaite judiciaire interroge pour la suite: cette régie municipale est-elle bien légale ? Et si train-bus démontrait l’illégalité devant le tribunal administratif… Jusqu’à quand les Argelésiens devront-ils payer l’obstination du maire d’Argelès.
Quand va t’il rendre des comptes à la population sur le coût réel du transport depuis 2021, Keolis, régie municipale et les motivations réelles qui ont présidé à ces choix désastreux.
Les Argelésiens méritent un maire qui agisse dans l’intérêt général, et non pas un élu enfermé dans ses certitudes. La démocratie locale, c’est aussi de regarder la vérité en face. et d’y faire face”.
Charles Campigna, conseiller municipal d’opposition d’Argelès-sur-Mer